72- La source de WikiLeaks dans la ligne de mire

Par
Les Échos et
Roger-Luc Chayer
Photo
Google
Les révélations de WikiLeaks
sur la diplomatie n’ont pas fini
de faire des vagues mais les
militaires tiennent déjà leur
coupable. Pour expliquer les
fuites de documents classés
du Pentagone, un jeune soldat
de vingt-trois ans, Bradley
Manning , est dans la ligne de
mire. Homosexuel, admirateur
de Lady Gaga, cet Américain
né dans l’Oklahoma d’une mère
galloise a oeuvré « pour que
les gens connaissent la vérité
». Il a été décrit par la presse
britannique, qui se passionne
pour cette histoire, comme un
adolescent un peu dur, parfois
raillé pour son homosexualité,
et surtout passionné par les
ordinateurs. Après avoir vécu
quelques années avec sa mère
divorcée au pays de Galles, il
serait entré dans l’armée américaine.
Il a été posté en Irak en
octobre 2009 mais ne semble
pas avoir apprécié sa situation.
Au printemps dernier, Bradley
Manning a été arrêté et est accusé
d’avoir transmis une vidéo
qui montre un hélicoptère Apache
de l’armée américaine tirer
sur une douzaine de civils à
Bagdad en 2007. Celle-ci a été
diffusée sur WikiLeaks.
On connaît une partie de son
histoire grâce aux extraits des
échanges qu’il a eus avec un pirate
informatique, Adrian Lamo
(qui l’a dénoncé), et qui ont été
publiés par le magazine « Wired
» en juin dernier. Le soldat y
décrit la facilité stupéfiante avec
laquelle un quasi-sans-grade a
pu télécharger des documents,
amenant un CD enregistré de
Lady Gaga pour l’effacer et enregistrer
les données secrètes.
« Serveurs faibles, accès faible,
sécurité physique faible, contreintelligence
faible, analyses distraites
des signaux », toutes les
conditions étaient réunies pour
réussir, a-t-il expliqué. « Personne
n’a rien soupçonné, a-t-il
indiqué, je n’ai rien eu à dissimuler.
» De quoi encore accentuer
l’embarras de Washington,
après la divulgation de milliers
de télégrammes diplomatiques
ce week-end par l’intermédiaire
du site WikiLeaks.
Le département d’État et le
Pentagone sont en train de
revoir la sécurité des données
et restreignent désormais certains
usages. Bradley Manning,
qui est incarcéré dans un camp
militaire en Virginie, n’a pas été
inculpé après cette dernière
Le Congrès sommé
de mettre fin au tabou
gai dans l’armée
Par Cyberpresse
La vaste majorité des militaires
américains ne sont pas
opposés à ce que les homosexuels
servent ouvertement
dans l’armée.
C’est ce qu’a révélé, mardi,
une nouvelle étude du Pentagone,
qui se penchait sur
le bien-fondé de maintenir la
politique Don’t ask, don’t tell.
Parallèlement, le secrétaire
à la Défense Robert Gates
a demandé aux membres du
Congrès de voter «au plus
vite» une loi mettant fin à
DADT.
«L’une des choses les plus
importantes pour moi est l’intégrité
personnelle. Une politique
ou une loi qui, dans les
faits, demande aux gens de
mentir est problématique.»
Cette étude a été menée par
une équipe de 66 militaires,
durant neuf mois. Ainsi, 69%
des militaires interrogés ont
dit avoir déjà travaillé avec
des homosexuels, et 92%
d’entre eux ont dit que le tout
s’était déroulé sans difficulté.
L’avocat du département de
la Défense et coauteur de
l’étude, Jeh Johnson, a dit en
point de presse que les militaires
s’adapteraient bien aux
changements.
fuite. Un jury d’experts doit se
prononcer sur sa santé mentale
au début de l’année prochaine.
S’il est condamné par un tribunal
militaire, il risque jusqu’à
cinquante-deux ans de prison.
(Par Gay Globe Magazine)
L’utilisation du statut d’homosexuel
est un classique à l’intérieur
de la communauté gaie
depuis toujours. La “sauce
gaie” a été très utile pour forcer
à une certaine époque les politiciens
à avancer en matière
de droits des gais mais a aussi
servie à abuser de situations
comme l’affaire des Outgames
(en faillite), le Salon d’affaires
et de vie gaie (aucun public) et
de nombreuses autres situations
similaires.
En devenant soudainement un
militant gai, après avoir été démasqué
pour des gestes commis
alors qu’il était soldat dans
l’armée américaine, Manning
engagent l’honneur de la communauté
gaie dans son ensemble
parce que selon sa théorie,
le fait d’espionner et de livrer
des documents confidentiels
au monde entier, malgré son
serment d’office, est acceptable
à partir du moment qu’un
gai le fait! Au moment même où
le congrès américain envisage
d’autoriser les homosexuels
dans l’armée, voilà un piètre
exemple de ce qui attend cette
armée en embauchant des
gais. Parions qu’il ne recevra
pas d’oranges en prison de la
part des homosexuels…

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