À quelques mois des élections municipales de Montréal en novembre 2009, le chef de l’opposition, Benoît Labonté commence à faire de plus en plus de déclarations, en public du moins, comme s’il devenait soudainement compétent et intéressé à la question publique alors qu’il se terre le reste du temps, entre les élections.
Dernière déclaration: ce 2 avril dernier, Benoît Labonté s’indigne d’un prétendu conflit d’intérêt qui impliquerait Frank Zampino, ex-maire de St-Léonard et ex-membre du comité exécutif de Montréal et, bien sur, opposant à M. Labonté. Il explique à la caméra de TVA que le fait d’avoir voyagé avec un chef d’entreprise au même moment où la ville allait donner un contrat à cette entreprise serait un conflit honteux et que M. Zampino déconsidérerait l’administration publique de Montréal.
Mais quelle foutaise! Encore une fois de la part de Benoît Labonté qui, selon ses propres critères, serait le monarque, le chef suprême en matière de conflits d’intérêt. S’il ne disait mot et restait dans sa cage dorée, bien à l’abri des réalités et de la misère qui s’abat sur Montréal depuis qu’il en dirige l’arrondissement le plus important, on pourrait au moins lui donner le mérite de se taire mais lorsqu’il ouvre ainsi la bouche, il permet la comparaison et surtout la mise en évidence de son comportement conflictuel aberrant.
Par exemple: Benoît Labonté, alors maire de l’Arrondissement Ville-Marie, et témoin privilégié de la faillite et de la fourberie des organisateurs des premiers Outgames de Montréal en 2006, s’est empressé, une fois la faillite prononcée et la grande présidente Louise Roy, en fuite, de récupérer le personnel des Outgames pour offrir à certains d’entre eux des emplois à l’arrondissement. What??
Alors que les Outgames venaient de flouer des centaines de créanciers en se mettant en faillite tout juste après avoir annoncé des jeux rentables, Benoît Labonté a méprisé ses contribuables et a poussé l’odieux du pire cynisme politique en allant engager et récompenser ceux-là même qui venaient de flouer la communauté et surtout, de détruire la réputation globale des gais pour de longues années.
Autre exemple: Benoît Labonté qui accuse Frank Zampino de conflit d’intérêt est pourtant celui qui se place en premier en conflit majeur d’intérêt en écrivant et collaborant à un éditorial mensuel dans le guide Fugues, tout en donnant des contrats de publicité de la ville à cette même publication.
Il reproche à Zampino ce qu’il fait directement lui-même avec Fugues et l’argent de la ville. Non seulement cela, il méprise les autres médias gais en refusant toute entrevue au Point, à GGTV et à plusieurs autres alors qu’il joue à la pute en se servant de l’argent des contribuables pour acheter la position éditoriale de Fugues.
Benoît Labonté est candidat aux élections de Montréal en novembre 2009, espérons que le peuple saura reconnaître les vraies valeurs de cet être exceptionnel.