Il y a 6 semaines, le Canada allait en élection et les canadiens votaient pour un gouvernement minoritaire conservateur avec Stephen Harper comme Premier ministre. Son excellence, la Gouverneur général demandait donc à M. Harper de former un gouvernement.
Le parti libéral, dirigé par Stéphane Dion, est arrivé si bas que même dans son histoire, il n’a jamais reçu un tel taux de désapprobation. Et pourtant, voilà qu’avec l’aide des autres partis, celui dont aucun canadien ne souhaitait voir devenir Premier ministre, le deviendra par la bande, par défaut, sans avoir gagné son élection et malgré la vive opposition du peuple pourtant consulté récemment.
Est-ce démocratique? La question est sur toutes les lèvres. Dion, qui a reçu l’appui des chefs du NPD et du Bloc québécois se retrouve Premier ministre non élu, résultat d’un putsch et ce n’est pas encore dit que sa Majesté approuvera ce geste et surtout, que les chefs militaires accepteront un Premier ministre non élu ni majoritaire.