Cancer de la prostate : une surveillance active suffit parfois

Les médecins devraient sans doute se montrer moins “interventionnistes” face à des patients âgés qui présentent un cancer de la prostate à faible risque d’évolution. Une surveillance active semble alors sans danger et elle permet de réduire le surtraitement induit par le dépistage de ce cancer au moyen de la mesure du taux de PSA – et ses conséquences, parfois très lourdes -, selon une étude prospective publiée jeudi en ligne par le Journal of Clinical Oncology.

Un essai européen a récemment montré que le dépistage permettait une réduction de 20% de la mortalité par cancer de la prostate dans un groupe de patients dépistés. Globalement, il fallait dépister plus de 1.400 personnes et en traiter 48 pour éviter un décès.

La survie spécifique du cancer de la prostate à 10 ans était de 97,2 %. Tous les décès liés au cancer de la prostate sont intervenus chez des patients qui ont été reclassés à haut risque pendant le suivi et qui ont reçu un traitement pour leur cancer. La mortalité par cancer de la prostate était faible (1 %).

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