1909-1910. À Cambridge, Maurice Hall, d’une famille de la haute bourgeoisie, séduisant jeune homme ouvert et spontané, sympathise avec deux aristocrates et esprits forts : le dandy Risley et le séduisant mais tourmenté Clive Durham. Très vite, Maurice et Clive éprouvent l’un pour l’autre plus que de l’amitié. Mais Clive ne veut dans leur relation qu’un amour platonique qui ne satisfait pas Maurice. Renvoyé de l’Université, Maurice décide de faire carrière dans les affaires à la City tout en continuant à voir Clive dans la propriété de ce dernier à Pendersleigh Park où les jeunes gens continuent de flirter sous l’œil peu avisé de leur famille et sous celui, plus clairvoyant, des domestiques.
1911. Destiné à une carrière d’avocat et à un brillant avenir politique dans son comté, Clive passe tous ses week-ends londoniens avec Maurice. La condamnation de Risley pour conduite immorale (il est pris en flagrant délit et en Grande-Bretagne l’homosexualité est un crime), sa déchéance sociale l’effraie et il décide de prendre ses distances avec Maurice.
1912. Au retour d’un voyage en Grèce, Clive rompt brutalement avec Maurice : « Nous devons changer ».
1913. Clive se marie avec Anne, une jeune fille de son milieu, et Maurice, en visite à Penderleigh, tombe sous le charme du jeune garde-chasse, Alec Scudder qui assume ce qu’il est. Les deux jeunes gens ont une liaison. Après avoir en vain essayé de « guérir » son homosexualité, après avoir lutté contre son attirance et sa méfiance pour Scudder, Maurice s’accepte tel qu’il est, prend le risque de vivre pleinement cet amour-là, le révèle à Clive chez qui on peut deviner l’ombre d’un regret.