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Un résident de Québec a pris le chemin de la prison pour 4 ans pour une série de crimes à caractère sexuel.
Un texte de Yannick Bergeron
François Courcy a plaidé coupable à des accusations de voies de fait graves pour ne pas avoir déclaré à sa partenaire qu’il était porteur du VIH et de l’hépatite B.
La femme a eu des relations sexuelles pendant plus de 3 ans avec lui avant qu’il ne lui dévoile sa condition.
« Elle a vécu du stress, de l’anxiété et un sentiment de trahison en raison des mensonges de l’accusé », a expliqué la juge Chantale Pelletier, qui lui impose 18 mois d’emprisonnement.
Des tests de dépistage ont confirmé que la victime n’avait pas contracté de virus.
Fillette agressée
Courcy, 47 ans, a aussi été déclaré coupable pour des gestes commis alors qu’il était au début de sa vie adulte.
Il a agressé une fillette à de nombreuses reprises dans les années 80. Pour ces gestes répétitifs et graves, la juge lui impose 30 mois de détention.
Au total, ce sont donc 4 ans de prison qui sont imposés à François Courcy.
Pas de collectivité
En raison de son état de santé, l’agresseur espérait purger sa peine dans la collectivité. Il avait fait valoir qu’en étant séropositif, il devait avoir un suivi médical serré et qu’en plus, il a récemment combattu un cancer.
Citant la cause de Lise Thibault, la juge Pelletier a balayé du revers de la main la requête de Courcy.
« Aucune preuve n’a été présentée pour démontrer que les services correctionnels ne sont pas en mesure de répondre à la situation particulière de l’accusé », a affirmé la juge.
François Courcy sera inscrit au registre des délinquants sexuels pour le reste de ses jours.