Certaines personnes au Canada
pensent que la fonction de journaliste nécessite
des permis ou des autorisations
provenant de corporations professionnelles
comme pour les médecins ou les avocats.
Pourtant rien n’est plus faux!
Il existe des associations de journalistes qui
agissent comme conscience auprès du pouvoir
public et dont l’adhésion est volontaire comme
par exemple au Québec (FPJQ, AJIQ) ou au
niveau canadien, et même dans le préambule
de son guide de déontologie, la Fédération
Professionnelle des Journalistes du Québec
déclare “Au Québec, il n’existe pas de regroupement
obligatoire des journalistes au sein
d’un ordre professionnel.
Ni le titre de journaliste, ni l’acte journalistique
ne sont réservés à un groupe particulier de
personnes. Le milieu journalistique est un milieu
ouvert et les journalistes le veulent ainsi. Il
n’existe pas non plus de tribunal disciplinaire
disposant de l’autorité légale nécessaire pour
sanctionner les écarts déontologiques. Les
journalistes sont soumis à l’ensemble des lois
qui régissent la vie des citoyens.”
Nonobstant cet accès volontaire aux associations,
il existe d’autres regroupements de
journalistes qui offrent d’autres services qui
peuvent mieux correspondre aux activités des
médias. Par exemple, l’éditeur de Gay Globe
Magazine et auteur de ces lignes est membre
depuis des années de l’Investigative Reporters
and Editors des États-Unis, de l’Association
Canadienne des Journalistes (la plus importante
en nombre au Canada) et de la Fédération Européenne
de Presse vu ma double nationalité.
L’appartenance d’un journaliste à une association
n’est pas une reconnaissance de la qualité
du travail et l’adhésion vient seulement répondre
à certains besoins comme la délivrance d’une
carte de presse internationale ou l’accès à des
outils de recherche. Au Québec, “est journaliste
celui qui pratique le journalisme”, l’appartenance à
quelque association n’est qu’accessoire et ne peut
être assimilée à une reconnaissance officielle, qui
n’existe d’ailleurs pas parce que les journalistes
veulent jouir de leur entière liberté justement sans
pressions ni obligations.