Dans une année 2022 et une ville de New York de fiction, les humains ont épuisé la quasi-totalité des ressources naturelles. Les océans sont mourants et la canicule est présente toute l’année en raison de l’effet de serre, conduisant à l’épuisement des ressources naturelles, la pollution, la pauvreté, la surpopulation et l’euthanasie volontaire. Il existe une nouvelle forme d’aliment, le « soleil vert », distribué par l’entreprise Soylent qui gère la distribution alimentaire. Il s’agit d’un aliment préconditionné sous forme de tablettes et qui parvient à nourrir une population miséreuse et dépassée par la situation. La police, très répressive à l’égard de cette population, assure l’ordre. À la suite de l’enquête sur le meurtre de Simonson, un riche homme d’affaires, le détective Thorn, assisté par le vieux professeur « Sol » Roth, véritable mémoire du temps passé, va découvrir, au péril de sa vie, l’incroyable réalité d’une société devenue anthropophagique sans le savoir. Thorn s’aperçoit que cette caste fait tout pour l’empêcher de découvrir la vérité.
Bien que le film « Soylent Green » de 1973 ne traite pas directement des communautés LGBT, certains analystes ont fait des lectures allégoriques ou interprétatives qui établissent des liens entre le contenu du film et des questions de marginalisation, d’identité et de discrimination, qui peuvent être pertinentes pour les communautés LGBT.
« Soylent Green » est un film de science-fiction dystopique qui se déroule dans un futur surpeuplé et écologiquement dégradé, où les ressources naturelles sont épuisées et la nourriture est rare. Le protagoniste, interprété par Charlton Heston, enquête sur un complot entourant la production d’une nouvelle forme de nourriture appelée « Soylent Green ».
Certains critiques ont interprété le film comme une allégorie de la surpopulation, de la dégradation environnementale et de l’exploitation des ressources naturelles. Dans ce contexte, on peut faire un parallèle avec les enjeux contemporains auxquels sont confrontées les communautés LGBT, notamment en ce qui concerne les luttes pour l’égalité des droits, la reconnaissance sociale et la lutte contre les discriminations.
Les communautés LGBT ont souvent été marginalisées et opprimées, parfois comparées à des ressources à consommer ou à exploiter par certains groupes au pouvoir. Ainsi, certains analystes pourraient voir des similitudes entre la façon dont le film dépeint la société de « Soylent Green » comme exploitant ses citoyens et la façon dont les personnes LGBT ont été historiquement traitées comme des citoyens de seconde classe ou comme des ressources à utiliser ou à rejeter.
En résumé, bien que « Soylent Green » ne soit pas explicitement lié aux communautés LGBT, les interprétations symboliques et allégoriques du film peuvent permettre d’établir des parallèles avec les luttes et les expériences vécues par ces communautés, en particulier en ce qui concerne les thèmes de la marginalisation, de l’exploitation et de la discrimination.