Roger-Luc Chayer
Après avoir offert au Collectif Carré Rose Montréal un appui public et une visibilité média, voilà que Gay Globe Média doit le retirer.
Offrir son appui à une cause qui, à l’origine, était d’une grande noblesse, soit la réplique à l’homophobie et à la violence dans le Village gai de Montréal, est un geste peu banal pour GGMag. Mais ce support oblige évidemment l’organisation «collective» à des normes de crédibilité donc le fait d’éviter les conflits d’intérêts. Or, depuis quelques mois, le «collectif», dirigé par Louis-Alain Robitaille, a commencé à endosser des causes aussi variées qu’éloignées du concept de base et cela, sans jamais demander aux partenaires du «collectif» la moindre permission au préalable. Un exemple est ce support publicitaire important au BBCM, à répétition, alors que le responsable omettait de déclarer qu’il vendait des billets pour le Black&Blue et qu’il en était même membre du comité organisateur. Comme le «collectif» n’est plus que l’outil d’un seul homme, Gay Globe Média ne pouvait plus le soutenir, voilà la question réglée!