Une saine critique ne nuit jamais Gilles…
Quand on ne peut plus approcher son député à cause des intermédiaires, il devient urgent de réévaluer le
message que lʼon souhaite transmettre à la population.
Par: Roger-Luc Chayer, Éditeur
À partir de quand est-ce que lʼon peut, comme citoyen, se questionner quant
à lʼimage projetée par un député? La question est bonne nʼest-ce pas? Cer-
tains de vous diront que cʼest quand il exprime une position, une décision
ou quʼil agit au Parlement, dʼautres diront que cʼest dans sa gestion quoti-
dienne quʼun député montre son leadership… À mon avis, la critique face à
un député devrait se faire uniquement pour sa gestion quotidienne, dans sa
façon de gérer son comté, surtout quand cʼest le personnel politique qui re-
présente le député en question, qui agit en son nom et qui prend les décisions.
Dans le cas présent, déléguer des responsabilités au personnel politique du
comté est ce quʼil y a de plus normal pour un homme qui est non seulement
lʼélu de Laurier-Sainte-Marie à Ottawa mais aussi le chef du parti le plus
populaire au Québec en 2005.
Toutefois, dans la gestion quotidienne et dans les gestes posés par les re-
présentants du comté de M. Duceppe à Montréal, un membre du personnel
a décidé de créer artificiellement une relation difficile et ardue entre notre
rédaction et son bureau, même si récemment, M. Duceppe considérait le trai-
tement journalistique de lʼauteur de ces lignes, en période électorale, comme
exemplaire. Cette personne est Mélanie Houle. Une dame, responsable
des relations avec les médias pour le bureau de M. Duceppe (incroyable
mais vrai) qui, franchement, nʼa peut-être plus sa place puisque depuis des
mois, elle manifeste un mépris envers toutes nos demandes dʼentrevues, de
rencontres, nos offres de présence dans Le Point etc. La question nʼest plus
de savoir si les relations entre Le Point et Monsieur Duceppe sont bonnes?
Elle sont exécrables et nous savons pourquoi: Mélanie Houle! À moins
dʼun changement radical dans la façon de faire du personnel de Monsieur
Duceppe, nous pouvons déjà anticiper des mois difficiles car en agissant
ainsi à notre endroit, Mélanie Houle nuit non seulement aux relations avec
les médias homosexuels, ce qui est en soi surprenant pour un député élu par
une majorité dʼhomosexuels, mais elle arrive à créer un climat tellement
méprisant que nous pouvons nous questionner sur les conséquences dʼun
tel comportement. Est-ce que Le Point changera sa position politique à
cause dʼune mauvaise représentation locale? Lʼidée mʼest passée par la tête.
Serions-nous mieux représentés localement par le représentant dʼun autre
parti, même si cela devait aller contre nos aspirations? Je pense que nous
devrons répondre à cette question dʼici les prochaines élections.