L’andropause expliquée

La recherche le confirme, les hommes aussi souffrent de changements hormonaux et des cliniques médicales québécoises se spécialisent dans le traitement de cette condition qui affecte 60% des hommes.

L’andropause, ou de son vrai nom l’hypogonadisme est un terme médical désignant un défaut de l’appareil reproducteur résultant en perte de fonction des gonades (testicules). Les gonades ont deux fonctions : produire des hormones (testostérone), et produire des gamètes (spermatozoïdes). Une déficience en hormones sexuelles peut entraîner des défauts du développement sexuel primaire ou secondaire, ou des effets de suppression (par exemple, andropause chez l’homme).

L’andropause n’est définitivement pas une maladie mais reflète plutôt un processus de vieillissement normal. Ce processus se manifeste par des symptômes relativement typiques, symptômes systémiques et sexuels/érectiles. Les manifestations de l’andropause peuvent exacerber des symptômes d’autres maladies et peuvent elles-mêmes être ressenties avec plus d’acuité lorsque d’autres maladies sont présentes. Les hommes vont parfois mentionner spontanément à l’énumération de certains symptômes de l’andropause : « c’est normal, je vieillis ». Eh bien la réponse est là toute entière.

“Les graines d’un vieillissement en bonne santé se sèment tôt.” (Kofi Annan)

En théorie, tous les hommes vieillissent mais tous ne ressentent pas les symptômes de l’andropause, ou encore ne les ressentent pas suffisamment pour consulter ou nécessiter une hormonothérapie de remplacement. Selon les paramètres (testostérone totale ou testostérone biodisponible) que l’on mesure, le pourcentage d’hommes andropausés variera considérablement. Prenons le paramètre le plus précis et le plus reconnu, soit la mesure (et non le calcul) de la testostérone biodisponible. Ce paramètre nous livre 40 à 65 % des hommes de 40 à 65 ans qui ont des valeurs compatibles avec l’andropause. Ce paramètre est le plus « à jour » actuellement mais qui sait si l’avenir ne nous apportera pas un paramètre plus précoce ou plus susceptible d’identifier avec précision les hommes andropausés.

Bien que le vieillissement de l’homme corresponde à une diminution des nombreuses fonctions endocriniennes et métaboliques, les fonctions influencées par la testostérone sont les premières qui sont responsables des symptômes de l’andropause. Les lignes que vous allez lire dans cette section expliquent ce qui, en vieillissant, arrive à la testostérone de même qu’aux autres androgènes (ou hormones masculines).

La testostérone est produite à plus de 50% par les testicules et le reste provient quasi exclusivement des surrénales, glandes situées sur les reins, et qui produisent, outre les hormones sexuelles, les hormones responsables de la tension artérielle et celles responsables de l’adaptation aux stress. Elle est produite sous la stimulation de la LH, hormone sécrétée par l’hypophyse, glande située à la base du cerveau. Cette dernière glande répond à l’hypothalamus, structure neuroendocrinienne, via une autre hormone appelée LH-RH.

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