À Montréal, il y a des avancées très prometteuses dans la lutte contre le sida. L’approche utilisée est celle de l’autovaccin. Les chercheurs prélèvent une partie des gènes du virus chez un patient sidéen pour les mélanger avec ses anticorps. Après de multiples manipulations en laboratoire, l’autovaccin est injecté chez le patient de quatre à cinq fois par année, éliminant ainsi le traitement par la trithérapie. Jusqu’à maintenant, l’autovaccin a permis de mettre en veilleuse la progression du virus chez 16 des 17 patients suivis.