LE DÉSESPOIR DU VILLAGE

Roger-Luc Chayer

Encore une fois, le Village gai de Montréal a été l’objet d’un infâme acte de vandalisme, cette fois dirigé vers le tout nouveau bâtiment des condos Bourbon, situé sur la rue Ste-Catherine Est, entre les rues Alexandre-de-Sève et de Champlain.

Dans la nuit du 24 au 25 avril dernier, des individus se sont mis à déterrer le pavé uni nouvellement installé par le promoteur, en arrachant une partie de l’asphalte du pourtour tant qu’à y être, pour violemment les projeter sur une grande vitrine commerciale de la façade du bâtiment.

(Pavé uni arraché du sol au coin
du bâtiment)
Un geste gratuit contre un bâtiment dont les locaux étaient tous vides, on ne peut donc pas dire que les vandales en avaient contre un des commerçants! Mais qu’est-ce qui peut bien pousser des individus à continuellement vouloir détruire le Village gai?

(Vitrine défoncée en face
du bâtiment)
Deux théories peuvent expliquer ces gestes. Depuis le début de la pandémie, le Village est devenu un garage à itinérants, grâce à la complicité de la mairesse de la Ville et de l’arrondissement Ville-Marie, Madame Valérie Plante. Certes, le Village avait déjà un sacré problème avec ces itinérants et autres cas sociaux lourdement représentés, mais quand Madame Plante a décidé de regrouper tous les cas de Montréal, tous les campeurs des bidonvilles de la rue Notre-Dame et autres dans un seul endroit, l’ hôtel Place Dupuis, elle ne pouvait ignorer que le troubles allaient se multiplier, et c’est effectivement ce que l’on peut observer en marchant, quand c’est possible, entre St-Hubert et Papineau. Quand on questionne madame la mairesse ou le responsable du secteur, le conseiller Robert Beaudry, aucune réponse! Pourtant, la Société de Développement du Village avait demandé à la mairesse de faire quelque chose l’an passé avec cet afflux de troubles sociaux qui nuisaient au peu de commerces encore ouverts et à la sécurité des résidants, rien à faire!

Une autre explication plausible à ce qui est arrivé est le mouvement « anti-embour-geoisement », plus populaire dans Hochelaga, mais qui semble se rapprocher du Village. Loin de moi l’idée d’accuser les adeptes de « l’appauvrissement volontaire », aucune preuve n’existe qu’ils pourraient être derrière ce vandalisme, mais plusieurs se posent la question. Est-ce que quelqu’un d’autre que le duo Plante\Beaudry serait susceptible d’avoir des idées, et des solutions? Vivement les élections en novembre 2021…

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