VIH : un traitement très précoce, possible clé d’une rémission durable
Selon: AFP – La mise en place d’un traitement antirétroviral quatre semaines seulement après une infection au VIH pourrait permettre de maîtriser le virus sur le long terme après l’arrêt du traitement, suggèrent les résultats d’une étude menée à l’Institut Pasteur.
Ces résultats, parus la semaine dernière dans la revue Nature Communications (Nouvelle fenêtre) (en anglais), renforcent l’intérêt du dépistage précoce et de la prise en charge le plus tôt possible des personnes ayant contracté le VIH, souligne l’institut. Des études précédentes avaient montré la possibilité d’une rémission durable pour des personnes vivant avec le VIH et ayant profité d’un traitement entamé précocement et maintenu plusieurs années. À l’interruption de leur traitement antirétroviral, elles ont été capables de maîtriser le virus pendant parfois plus de 20 ans.
Un faux acupuncteur pourrait avoir transmis l’hépatite et le VIH à ses patients
Selon: Noovo Info – La Direction de la santé publique montréalaise (DRSP) lance un appel au public pour retrouver des patients potentiellement contaminés à l’hépatite B, l’hépatite C et au VIH. L’organisme enquête sur un pseudo-acupuncteur aux pratiques douteuses. L’individu en question est le «docteur» Dashdorj Bayasgalan aussi connu sous le nom de Dr BA. Sa clientèle aurait possiblement été exposée à des aiguilles d’acupuncture, des «ventouses» (cupping), ou des seringues potentiellement contaminées lors de leur visite dans ses bureaux du quartier Côte-des-Neiges–Notre-Dame-de-Grâce d’après la santé publique montréalaise. Les patients concernés doivent composer le 514 734-9911 pour effectuer un test de dépistage. Il est aussi possible de prendre rendez-vous en ligne sur le portail Clic Santé.
Les cas de VIH ont doublé à Montréal et atteignent un sommet en 10 ans
Selon: La Presse Canadienne – Les responsables de la santé publique affirment avoir enregistré en 2022 le plus grand nombre de nouveaux diagnostics de VIH en 10 ans à Montréal et dans ses banlieues.
Les données communiquées la semaine dernière montrent que le nombre de nouveaux cas de VIH déclarés a plus que doublé entre 2021 et 2022, passant de 141 à 310. Selon le service de santé publique de Montréal, cette augmentation pourrait être due, en partie, à un rattrapage des tests de dépistage après la pandémie, lorsque le nombre de diagnostics de VIH a chuté. L’agence indique que la hausse pourrait également être liée à l’augmentation du nombre d’immigrants dans la ville en provenance de pays où le virus est endémique. Le nombre de nouveaux cas signalés dans cette population a bondi de 394%, passant de 32 à 158%, entre 2021 et 2022.