LE FIL DE PRESSE DU VIH/SIDA

Comment avoir la certitude qu’une personne qu’on fréquente soit effectivement sous PrEP?

Par Gay Globe – La prophylaxie pré-exposition, ou PrEP, est une méthode de prévention de la transmission du VIH reposant sur l’utilisation de médicaments antirétroviraux (anti-VIH) destinée aux personnes séronégatives pour le VIH. La PrEP se présente sous la forme de comprimés délivrés sur ordonnance et contenant deux médicaments antirétro-viraux. Cette thérapie relativement nouvelle a de forts avantages et on voit souvent, sur les sites de rencontres, la mention que la personne est sous PrEP de manière à réassurer les éventuels prétendants.

Mais comment avoir la certitude que la personne soit sous PrEP? Malheureu-sement, comme il s’agit d’un critère que se donnent certaines personnes avant de rencontrer un candidat, plusieurs déclarent faussement être sous PrEP ou, pire, sont sous trithérapie contre le VIH qu’elles présentent comme une PrEP. Il n’existe aucun organisme de régulation au Québec qui permet de valider l’information, encore moins une carte ou un document officiel qui pourrait le certifier. Devant le vide actuel, il existe quand même des moyens de vérifier si une personne d’intérêt est effectivement sous PrEP comme exiger de voir le médicament lui-même avant toute relation sexuelle ou exiger une preuve de prescription remplie. Encore-là, la question est de savoir si la personne prend sa PrEP comme il se doit, et là, il n’y a aucun moyen de la savoir. Par prudence, nous recommandons, PrEP ou pas, de toujours porter le condom.

VIH : des réservoirs à virus redoutables

Selon L’INSERM – Un obstacle majeur à la guérison du sida est l’existence de cellules dans lesquelles le VIH « se cache », à l’abri des traitements antirétroviraux. Les scientifiques qui travaillent sur ces réservoirs ont longtemps cru qu’ils étaient constitués d’une catégorie spécifique de cellules immunitaires : des lymphocytes T CD4. Mais en réalité, des macrophages sont également concernés. Une nouvelle étude indique qu’ils sont peut-être même encore plus redoutables…

La littérature scientifique regorge d’articles sur les réservoirs à VIH. Il s’agit de cellules infectées par le virus du sida, qui ont intégré le génome viral dans leur propre ADN. L’infection y reste latente tant que le patient reçoit un traitement antirétroviral. Mais s’il interrompt sa thérapie, l’infection « se réveille » et redevient active en moins d’une semaine.

En travaillant à partir du même type de tissus, les chercheurs ont réussi à purifier les macrophages réservoirs en question. Ils ont ainsi mis en évidence un sous-type de cellule qui n’avait été jamais identifié dans les muqueuses génitales : les macrophages M4. « Ces cellules sont caractérisées par l’expression d’une protéine pro-inflammatoire, S100A8, aussi appelée alarmine »