LES 400 MOS DE RÉJEAN THOMAS: LA SUPER GONORRHÉE!

La « super Gonorrhée » est maintenant présente au Québec!

(Selon le site Fr.treated.com) Par son côté sensation, l’adjectif “super” peut prêter à confusion et véhiculer l’idée que cette souche de gonorrhée est plus contagieuse ou dangereuse pour la santé. Pourtant ce n’est pas le cas. Cette souche se nomme ainsi en raison de sa capacité très résistante aux traitements habituels. Le traitement actuellement recommandé pour la gonorrhée se compose de deux anti-biotiques à prendre ensemble: l’un est sous forme d’injection, le deuxième se présente sous forme de comprimé. L’expression ‘super-gonorrhée’ décrit la souche de la bactérie ayant développé une résistance à l’un de ces deux antibiotiques, l’azithromycine. Si la bactérie développe aussi une résistance au deuxième antibiotique; la ceftriaxone, il peut être impossible de soigner les symptômes.

Ce n’est pas la première fois que les scientifiques sont confrontés à des bactéries résistantes à certaines catégories d’antibiotiques. D’ailleurs, des souches de la bactérie Neisseria Gonorrhoeae ont déjà développé une antibioréstance au début des années 1970. En fait, plus le nombre d’antibiotiques utilisés est important, plus la bactérie en cause développe des capacités pour combattre ces agents actifs, s’adapter et survivre. Par conséquence, le traitement classique pour la gonorrhée a dû être ajusté au fil des années.

Des nouveaux antibiotiques ont été mis au point comme traitement alternatif afin de lutter contre les infections résistantes, mais la production ne suit pas la demande. C’est pourquoi la résistance aux antibiotiques constitue une problématique globale. La résistance des souches de gonorrhée est un avertissement quant aux autres antibiorésistances qui peuvent se développer d’ici les prochaines années.

Les autorités sanitaires ont déjà pris l’initiative de lutter contre un risque de propagation de la super-gonorrhée. Néanmoins, la première étape pour éviter le développement de cette souche résistante est la prévention, tant au niveau des patients que des docteurs. Dans le cas de la gonorrhée, il est crucial de limiter la propagation de l’infection. Cela débute par des relations sexuelles protégées. Si vous avez contracté la gonorrhée, pensez à le dire à votre partenaire actuel et aux partenaires que vous avez eu dans les six derniers mois car ils peuvent aussi être touchés et cela leur permettra d’obtenir un traitement rapidement. Votre médecin vous prescrira un autre test entre deux et quatre semaines après la prise de votre traitement afin de s’assurer que l’infection ait disparu. Ce test est très important pour s’assurer qu’il n’y a pas de risques de complication. Si malgré le traitement antibiotique, l’infection est toujours présente, consultez votre docteur afin qu’il puisse vous soigner correctement.

La gonorrhée est une infection transmissible sexuellement causée par une bactérie. La gonorrhée peut infecter l’urètre (tube par lequel l’urine et le sperme sortent du corps), le col de l’utérus, le rectum, la gorge, la bouche et les yeux. La présence de gonorrhée peut accroître le risque de transmission sexuelle du VIH.

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