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Les Passagers de la nuit (Titre original : Dark Passage) est un film américain sorti en 1947 de Delmer Daves. C’est un des premiers films de l’histoire du cinéma à adopter la caméra subjective comme outil de narration. Alors que le personnage principal est présent dès le début du film, on ne découvre son visage qu’aux deux tiers du film.
Sommaire
Synopsis
Vincent Parry, condamné à perpétuité pour le meurtre de sa femme, s’évade de prison. Sur son chemin, il croise Irène Jansen, qui l’aide à passer un barrage de police. La jeune artiste peintre qui a suivi le procès est convaincue que Vincent est innocent. Recherché, Vincent décide dans un premier temps de fuir la ville avant d’avoir recours à la chirurgie esthétique. Muni d’un nouveau visage, Vincent entreprend de retrouver le coupable, mais les évènements vont encore lui échapper…
Fiche technique
- Titre : Les Passagers de la nuit
- Titre original : Dark Passage
- Réalisation : Delmer Daves
- Scénario : Delmer Daves, d’après un roman de David Goodis.
- Production : Jack Warner et Jerry Wald pour la Warner Bros. Pictures
- Musique : Franz Waxman et Max Steiner
- Décors : Charles H. Clarke
- Costumes : Bernard Newman
- Photographie : Sid Hickox
- Montage : David Weisbart
- Pays d’origine : États-Unis
- Langue originale : anglais
- Format : noir et blanc – 35 mm – 1,37:1 – mono (RCA Sound System)
- Genre : film noir
- Durée : 106 minutes
- Dates de sortie :
Distribution
- Humphrey Bogart (VF : Claude Péran) : Vincent Parry
- Lauren Bacall (VF : Françoise Gaudray) : Irene Jansen
- Bruce Bennett (VF : Robert Dalban) : Bob
- Agnes Moorehead (VF : Lita Recio) : Madge Rapf
- Tom D’Andrea : Sam, le chauffeur de taxi
- Clifton Young : Baker
- Douglas Kennedy : Détective Kennedy
- Rory Mallinson : George Fellsinger
- Houseley Stevenson : Dr Walter Coley
Et, parmi les acteurs non crédités :
- Vince Edwards : Le policier au péage
- Ian MacDonald (non crédité) : Le policier au dépôt de bus
Critiques et commentaires
- « Reconstituant une troisième fois le couple Bogart/Bacall, et filmée avec beaucoup de poésie dans un San Francisco brumeux, l’œuvre est également célèbre pour sa première partie en caméra subjective où l’on est censé voir, au moins partiellement, par les yeux de l’homme traqué ; son visage (celui de Bogart) ne sera révélé qu’une heure plus tard, après sa métamorphose. Les «regards-caméras» (tournés vers l’objectif) des personnages prennent alors un sens troublant et culpabilisant qui justifie le procédé, mieux encore que dans le film de Robert Montgomery, La Dame du lac – où la caméra incarne les yeux du détective Philip Marlowe1.