Des chercheurs canadiens ont fait une découverte importante concernant une protéine virale, indispensable à la propagation des virus. Dans le mécanisme de propagation de certains types de virus, la protéine Rev joue un rôle essentiel.
Dans la revue Journal of Virology, les chercheurs de l’Université du Québec, à Montréal, évoque leurs travaux sur une molécule Rev, très différente des autres protéines du même type étudiées jusqu’à maintenant.
Ils ont utilisé comme modèle d’étude la protéine Rev du virus de l’immunodéficience bovine (VIB), un rétrovirus apparenté au virus du SIDA chez l’homme. Cette protéine, en se fixant aux ARN viraux qui se trouvent dans le noyau d’une cellule infectée, contribue au passage de la phase précoce à la phase tardive de l’infection.
Pour remplir cette fonction, elle doit d’abord pouvoir pénétrer dans le noyau. Pour y arriver la protéine Rev a besoin d’une « clef » : c’est une structure d’acides aminés nommée « signal de localisation nucléaire».
Au fil des ans, plusieurs chercheurs se sont intéressés au SNL de différentes protéines Rev. Jusqu’à maintenant, l’étude de ces protéines démontrait la présence d’un SNL monopartite, c’est-à-dire réparti en une seule séquence continue d’acides aminés. À leur grande surprise, les chercheurs ont découvert que la protéine Rev du VIB contenait plutôt un SNL bipartite – composé de deux motifs d’acides aminés séparés par une séquence d’autres acides aminés – une première mondiale pour ce type de protéines présentes chez tous les rétrovirus étudiés jusqu’à ce jour, incluant le virus du SIDA.
Nous disposons maintenant d’un modèle particulier qui nous permet d’étudier davantage la relation entre la localisation d’une protéine et son effet sur la cellule hôte, et possiblement sur l’organisme en entier. »
Les séropositifs peuvent à nouveau séjourner aux USA
Par : Lemonde.fr
Obama l’avait annoncée en octobre et la mesure est entrée en vigueur lundi 4 janvier. Les Etats-Unis ne restreignent désormais plus l’accès à leur territoire aux personnes contaminées par le sida. Cette mesure avait été prise en 1987, quatre années après la découverte du virus. Jusqu’à présent, les personnes séropositives pouvaient obtenir un visa de séjour de trente jours, ce qui les empêchait toutefois d’effectuer un séjour d’études ou de travail.
Les associations de défense des droits de l’homme ainsi que le Programme commun des Nations unies sur le sida (Onusida) ont salué la levée officielle des restrictions à l’entrée aux Etats-Unis des personnes contaminées par le virus du sida.