Vieillissement causé par le SIDA

Les hommes gais sont préoccupés par les effets du vieillissement sur leur corps, c’est connu et le sont plus que les autres hommes en général c’est prouvé. En effet, les hommes gais commencent à prendre soin de leur corps et de leur apparence très tôt dans leur vie, généralement vers l’âge de 22 ans alors que le reste de la société masculine ne se préoccupe pas de ces détails souvent avant l’âge de 30 ans.

L’apparence et l’allure jeune sont des considérations importantes pour les jeunes hommes gais et le vieillissement prématuré suscite de vives inquiétudes chez ce groupe de personnes. Une des causes de vieillissement prématuré chez l’homme est le SIDA. Une nouvelle qui peut surprendre puisque de nouvelles recherches, très récentes, tendant à confirmer que les personnes atteintes vieillissent plus vite que les autres, et de façon marquée.

Le SIDA est aujourd’hui considéré comme une maladie chronique à long terme, si bien suivie et traitée, contrairement à une condamnation à mort comme dans les années 90. Toutefois, comme mentionné dans un rapport de l’Agence nationale de recherche sur le SIDA (ANRS) daté de mai 2009, l’apparition de pathologies métaboliques, cognitives ou cardio-vasculaires associées au vieillissement serait nettement en avance chez les sujets porteurs du VIH.

Le rapport va même jusqu’à affirmer que des maladies comme l’ostéoporose, le cholestérol, les pathologies neurologiques, le diabète, les cancers apparaîtraient vers l’âge de 45-50 ans chez les personnes porteuses du VIH alors que pour la population ordinaire on parle de l’âge de 65 ans pour l’apparition de ces maladies.

Même lorsque l’infection est bien contrôlée, le virus continue de se répliquer dans différents compartiments du corps appelés “réservoirs”. C’est le cas, notamment dans les macrophages. Très ubiquitaires, ces cellules qui participent aux défenses immunitaires infectent d’autres cellules dans les tissus voisins. L’activation sans relâche du système immunitaire aboutit à son épuisement et à une forme d’immunosénescence, explique la professeure Capeau. Enfin, certains antirétroviraux possèdent une toxicité cellulaire susceptible d’entraîner un vieillissement précoce.

Selon la plupart des médecins spécialisés sur la question du VIH/SIDA chez l’homme gai, on peut traiter avec beaucoup d’efficacité ces marques de vieillissement. “L’équipe marseillaise de Nicolas Lévy a montré qu’un traitement avec deux médicaments, une statine et une molécule anti-ostéoporose, empêche l’accumulation du précurseur de la lamine A/C et enraye le processus de vieillissement de la progéria”, explique la professeure Capeau. Or, les inhibiteurs de protéase utilisés contre le VIH bloquent, eux aussi, la transformation en lamine de son précurseur, la prélamine A, à un degré moindre de ce qui se passe dans la progéria. D’où l’hypothèse de contrecarrer cet effet secondaire des médicaments anti-VIH en faisant appel au traitement envisagé contre la progéria.

La science est en plein mouvement sur la question du SIDA et les recherches avancent tellement vite que seuls les médecins spécialistes de la questions sont aptes à faire face non seulement à la maladie mais à ses effets à long terme. Les pharmaciens et médecins qui sont présents dans Le Point sont les meilleurs spécialistes sur la question, n’hésitez pas une seule seconde à les consulter. Il existe des solutions, il suffit de les connaître et de les comprendre.

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