Découverte médicale : La vitamine D serait une hormone

Image Vitamine D

Roger-Luc Chayer (Image : Meta AI / Gay Globe)

La vitamine D, on le sait, est un élément essentiel pour la santé humaine grâce à ses multiples facettes qui régulent de nombreuses fonctions du métabolisme. Longtemps associée au soleil, sa production se fait naturellement dans le corps grâce à la lumière extérieure, mais elle peut aussi être assurée par la prise de suppléments alimentaires facilement accessibles sur le marché. Selon l’Organisation mondiale de la santé, il s’agit d’une molécule essentielle.

Qu’est-ce que la vitamine D au juste ?

La vitamine D est une substance essentielle au bon fonctionnement de l’organisme humain, principalement reconnue pour son rôle clé dans l’absorption du calcium et la solidité des os. Produite naturellement par la peau sous l’effet des rayons ultraviolets du soleil, elle peut aussi provenir de certains aliments ou de compléments nutritionnels.

Bien plus qu’une simple vitamine, elle agit comme une hormone qui influence de nombreuses fonctions biologiques, allant de l’immunité à la régulation de l’inflammation. Une carence en vitamine D peut entraîner une fragilité osseuse, un affaiblissement du système immunitaire et divers troubles de santé plus subtils.

De nombreux spécialistes de la santé considèrent aujourd’hui qu’un apport suffisant est indispensable tout au long de la vie, notamment dans les régions moins ensoleillées où l’exposition au soleil est limitée. Sa surveillance fait donc partie des recommandations de base pour maintenir un équilibre général et prévenir certaines maladies.

Depuis quand une vitamine devient-elle une hormone ?

Depuis peu de temps, grâce à la recherche scientifique et médicale, on a découvert que cette simple vitamine était en fait une hormone. Deux molécules qui sont théoriquement diamétralement opposées.

En termes simples, une vitamine est une substance organique que l’organisme ne peut pas produire (ou pas en quantité suffisante) et qu’il doit donc trouver dans l’alimentation pour assurer son bon fonctionnement. Les vitamines agissent souvent comme cofacteurs, aidant les enzymes à accomplir des réactions chimiques essentielles.

Une hormone, en revanche, est une molécule que le corps produit lui-même (glandes endocrines, peau, reins, etc.) et qui agit comme messager chimique. Les hormones voyagent dans le sang pour transmettre des instructions à différents organes et tissus, régulant ainsi une foule de fonctions (croissance, métabolisme, reproduction, etc.).

La vitamine D est spéciale car, bien qu’on l’appelle « vitamine », elle agit comme une pro-hormone. Sous l’effet du soleil, la peau synthétise un précurseur qui est ensuite transformé en une forme hormonale active (le calcitriol). Cette forme régule notamment l’absorption du calcium et joue un rôle plus large dans l’organisme, comme une hormone classique. fascinant non ?

Ça agit vite ou il faut être patient ?

Quand on prend de la vitamine D (exposition au soleil, alimentation ou supplément), elle est d’abord absorbée puis transformée en une forme active par le foie et les reins. Ce processus peut prendre quelques jours à quelques semaines, selon la dose, la fréquence et l’état initial de la personne.

Pour corriger une carence, on observe souvent une amélioration des niveaux sanguins en 4 à 6 semaines après le début de la supplémentation régulière. Les effets visibles — sur l’humeur, la fatigue, l’immunité ou la solidité osseuse — peuvent prendre plus de temps, parfois plusieurs mois, car ils dépendent de la gravité du déficit et du métabolisme de chacun.

L’Organisation mondiale de la santé recommande une prise quotidienne de 1 000 UI (unités internationales) par jour. Si une carence est mise en évidence par une prise de sang, une dose plus élevée peut être nécessaire, mais elle doit être prescrite et surveillée par un médecin, car une surdose est alors possible. 

Contrairement à certaines vitamines hydrosolubles (comme la vitamine C) qui s’éliminent facilement par l’urine, la vitamine D est liposoluble : elle s’accumule dans les graisses et peut provoquer une toxicité si elle est consommée en excès pendant longtemps. On parle d’hypervitaminose D, qui peut entraîner une hypercalcémie (trop de calcium dans le sang), causant nausées, troubles rénaux, douleurs osseuses et même des problèmes cardiaques.

En pratique, on considère qu’au-delà de 4 000 UI par jour, il faut une indication médicale. L’automédication à haute dose est déconseillée, car les effets secondaires peuvent être graves, même si c’est rare.

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Gayglobe.net

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