Le VIH est populaire : utilisons le condom

LaNouvelle
L’épidémie de VIH est toujours aussi préoccupante. Selon le Programme de surveillance de l’infection par le VIH au Québec, d’avril 2002 à juin 2010, en Mauricie et Centre-du-Québec, 120 personnes ont reçu un résultat positif. Ce sont principalement des hommes qui ont des relations sexuelles avec des hommes, des gens qui font usage de drogues par injection ou qui ont des rapports hétérosexuels non protégés qui sont infectés.

Sujets :
Québec

Au Québec, malgré les efforts de prévention des dernières années, le problème touche des milliers de personnes au quotidien. En effet, chaque jour, de 3 à 4 personnes deviennent infectées par le VIH. Selon les dernières données disponibles, on estime qu’environ 18 000 personnes vivent avec le VIH. Une centaine de personnes meurent du sida annuellement. Malgré l’accès au dépistage du VIH, beaucoup de personnes ne passent pas le test. On estime que près du tiers des personnes infectées ignorent qu’elles sont séropositives.

À l’occasion de la Journée mondiale du sida 2011, la Direction de santé publique rappelle l’importance de la prévention. L’infection par VIH ne se guérit toujours pas malgré les progrès réalisés par les thérapies.

«Utilisons le condom» est le thème retenu cette année pour la région. En effet, le risque de transmission du VIH ou de toutes autres ITSS existe pour tous. Pour arrêter la transmission, le condom s’avère toujours la solution la plus facile à trouver et à utiliser, quelles que soient les circonstances et l’orientation sexuelle.
Rappel de la transmission

Rappelons que le VIH est transmis principalement lors de relations sexuelles sans condom et lors du partage de matériel d’injection. Une mère infectée par le VIH peut transmettre le virus à son bébé pendant la grossesse, au moment de l’accouchement et, plus rarement, durant l’allaitement. Toutefois, il existe un traitement qui diminue le risque de transmission du VIH de la mère à l’enfant à naître.

Le VIH ne se transmet pas dans les activités de la vie quotidienne, comme partager un repas, boire dans le même verre, serrer quelqu’un dans ses bras, parler, travailler avec une personne qui a le VIH. De même, un éternuement ou la toux ne transmettent pas le VIH.
L’importance de passer des tests de dépistage

Toutes les personnes qui ont des comportements à risque devraient passer des tests de dépistage du VIH et des autres infections transmissibles sexuellement et par le sang (ITSS). C’est le seul moyen de détecter la présence du VIH ou d’une ITSS puisque l’infection par le VIH ou les ITSS est souvent sans symptômes.
Le nombre d’ITSS demeure élevé

Nous assistons actuellement à une recrudescence importante des ITSS, dont plus particulièrement la chlamydiose. Cette infection très fréquente chez les jeunes, souvent sans symptômes, peut entraîner des conséquences graves comme l’infertilité. Cette augmentation des ITSS peut être associée à une certaine banalisation du VIH, banalisation entraînée par l’arrivée de thérapies antirétrovirales plus efficaces.

Depuis janvier 2011, la Direction régionale de santé publique a reçu 1 293 déclarations de chlamydiose génitale (1 053 en 2010), 27 de gonorrhée, 13 de syphilis infectieuse et 55 d’hépatite C.

Le seul moyen de réduire la transmission du VIH et des autres ITSS est de se protéger!

Il n’existe, à l’heure actuelle, aucun vaccin pour prévenir ni aucun traitement pour guérir du VIH. En utilisant un condom, en ne partageant pas de matériel d’injection et en passant un test de dépistage à la suite de comportements à risque, chacun peut jouer un rôle primordial afin de briser la chaîne de transmission de ces maladies.

Des services de dépistage sont offerts dans les huit centres de santé et de services sociaux de la région (CSSS).

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