Lutte contre le VIH/Sida : L’approche «Tatarsen» lancée à Ziguinchor

Le Soleil

Il a été procédé, hier, à Ziguinchor, à la mise en place et au lancement de la plateforme nationale pour la mise en œuvre de l’approche « Tester, traiter et retenir pour l’atteinte des cibles des trois 90 en 2020 (Tatarsen)» au Sénégal.  La cérémonie a été présidée par Farba Lamine Sall, directeur de cabinet du ministre de la Santé et de l’Action sociale.

Dr Farba Lamine Sall, directeur de cabinet du ministre de la Santé et de l’Action sociale, a présidé la cérémonie de lancement de l’approche «Tatarsan»  « Tester, traiter et retenir pour l’atteinte des cibles des trois 90 en 2020 ». Dr Sall s’est félicité que le Sénégal soit le premier pays de la sous-région à mettre en œuvre cette stratégie nouvelle. Selon lui, cette approche vise d’abord à amener 90% des personnes vivant avec le Vih à connaître leur statut sérologique. Son deuxième but est d’amener 90% de toutes les personnes infectées par le Vih à recevoir un traitement antirétroviral durable.

Enfin, elle ambitionne d’amener 90% des personnes recevant un traitement antirétroviral à avoir une charge virale durablement indétectable. « Nous avons l’ambition d’accroître les performances accomplies jusqu’ici et d’avoir des résultats meilleurs », a souligné M. Sall. Il soutient que si cette approche est bien mise en œuvre, elle va contribuer grandement à limiter la propagation du Vih/Sida et à mieux combattre cette maladie dans notre pays. A son avis, c’est l’option que le ministre de la Santé a trouvée comme étant la meilleure actuellement pour que notre pays continue de protéger davantage ses populations et à faire reculer le Sida ; voire à l’éliminer à l’horizon 2030. En effet, le but visé par la stratégie «Tatarsen» est de mettre fin à l’épidémie du Vih au Sénégal d’ici 2030. Son objectif général est d’atteindre les cibles des « trois 90 » d’ici 2020. Par ailleurs, le directeur de cabinet a assuré que le ministre de la Santé veille particulièrement à un approvisionnement correct en médicaments, à une gestion préventive des stocks et à rendre les soins plus accessibles aux populations, notamment celles des régions reculées. « Si nous voulons maintenir les malades sur un traitement long, il faut nécessairement que les antirétroviraux soient disponibles », a-t-il ajouté.

Quant au représentant de l’Onusida, Demba Koné, il a fait remarquer que l’accélération de la riposte contre le Vih/Sida, par la mise en œuvre de la stratégie «Tatarsen», exigera des moyens financiers importants que notre pays devra se résoudre à mobiliser sur ses fonds propres et avec l’appui de ses partenaires. Pour sa part, la secrétaire exécutive du Comité national de lutte contre le Sida (Cnls), Dr Safiétou Thiam, a réaffirmé la disponibilité de son organisme à apporter, « avec l’appui des différents partenaires », tout le nécessaire pour la réussite de la stratégie « Tatarsen ».

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