Présidentielle tunisienne: qui est Mounir Baatour, le premier candidat ouvertement gay?
(Selon France24)
C’est une première dans le monde arabe. Mounir Baatour, ouvertement homosexuel et président de l’association Shams qui milite pour la dépénalisation de l’homosexualité en Tunisie, est candidat à l’élection présidentielle tunisienne du 10 novembre 2019. «Après tant d’années de lutte pour les droits des minorités, j’ai compris que personne ne peut faire le travail mieux que moi», a-t-il déclaré à l’agence de presse Belga. Cet avocat de 48 ans, également président du parti Libéral Tunisien, fait campagne sur les thèmes qui lui sont chers tels que «l’égalité réelle femme-homme», mais aussi la «défense des minorités» et la «reconnaissance des droits des Amazighs et des personnes LGBTI+».
Les Samoa interdisent «Rocketman» sur Elton John en raison de scènes de sexe gai
(Selon AFP)
Présenté au Festival de Cannes, « Rocketman » retrace l’ascension d’un des premiers chanteurs ouvertement homosexuels, et sa lutte contre les dépendances (drogue, sexe, alcool). Leiataua Niuapu, responsable de l’autorité contrôlant les films diffusés dans l’archipel, a confirmé cette semaine cette interdiction auprès des médias locaux, expliquant que le long-métrage contenait trop de scènes qui ne sont « pas correctes pour le regard du public ». Il a déclaré au Samoa Observer que le film violait « les lois contre le mariage entre personnes du même sexe et n’allait pas avec les croyances culturelles et chrétiennes » de l’archipel.
Homosexualité: pourquoi il vaut mieux
le dire à son médecin
(Selon Passionsante.be)
Les homosexuels s’exposent à des risques de santé spécifiques, en particulier infectieux. Pour un meilleur suivi, il est utile de confier son orientation sexuelle à son médecin traitant. Réalisée par plusieurs universités françaises, l’étude HomoGen s’est intéressée aux relations entre les hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes (HSH) et les médecins généralistes. Quelque 2000 hommes ont participé à cette enquête (âge moyen de 36 ans, fourchette de 18 à 80 ans). On note d’abord que 87% des répondants disent avoir un médecin traitant (un homme dans 70% des cas), auquel 58% ont mentionné leur orientation sexuelle.
Ceux qui en ont parlé sont en moyenne plus âgés : cet âge plus avancé incite à se confier spontanément au praticien, et à considérer que cette démarche est importante. La réaction du médecin ? La relation n’a pas changé dans 84% des cas, elle s’est améliorée selon 14% des participants, et elle ne s’est donc dégradée que dans une infime
minorité de situations.