Groupe Gay Globe Média (Image : Roger-Luc Chayer par Méta IA / Gay Globe)
Déontologie journalistique et transparence chez Gay Globe
Il nous arrive souvent d’être confrontés à une croyance selon laquelle, dans le cas de notre groupe média Gay Globe, notre spécialité nous associerait automatiquement à une action militante et nous classerait comme partisans de tout ce qui touche à la communauté LGBT, quitte à compromettre notre sens de l’éthique journalistique et notre déontologie professionnelle.
Bien que cela puisse être le cas pour d’autres publications, qui perdent souvent rapidement leur sens critique et leur déontologie face à leurs clients, partenaires ou annonceurs, chez Gay Globe, nous traitons chaque publication avec objectivité et professionnalisme.
Il peut arriver, parfois, que des apparences de conflit d’intérêt se présentent — ce qui est compréhensible après 30 ans de journalisme et près de 11 500 articles publiés. Cependant, des mécanismes déontologiques sont prévus pour permettre à l’information d’être diffusée malgré tout, car, ultimement, c’est de l’intérêt public dont il est question.
Parmi ces mécanismes, plusieurs méritent d’être mentionnés, même si, dans certains cas, les guides de déontologie journalistique de la FPJQ ou du Conseil de presse — qui servent de références dans le domaine — ne les prévoient pas. Gay Globe va au-delà de ces normes de base pour garantir au lecteur un accès à nos informations en toute transparence.
Normes et mécanismes déontologiques avancés
Par exemple, il nous arrive parfois de publier des enquêtes très pointues nécessitant de longues recherches, dont le résultat peut dénoncer des actions réalisées en notre nom, pour ou contre nos communautés, et pouvant avoir des conséquences importantes pour les personnes impliquées.
Comme nous ne sommes que des humains et que nous ne sommes ni omnipotents ni plénipotentiaires, nous pouvons commettre des erreurs de bonne foi. Pour les limiter au maximum, et dans des dossiers très pointus, nous nous engageons à envoyer notre texte aux personnes concernées avant publication, afin qu’elles puissent prendre connaissance de son contenu et, au minimum, corriger d’éventuelles erreurs factuelles. Même mineures, ces corrections nous permettent d’offrir un article complet, exact et de qualité.
Il arrive très souvent que les personnes ou les sociétés impliquées ne répondent pas, soit parce qu’elles n’ont rien à ajouter à l’article, soit parce qu’elles préfèrent ne pas répondre pour des raisons qui leur sont propres. Les normes actuelles stipulent que les journalistes ne doivent pas faire lire leurs textes au préalable. Nous ne partageons pas cette vision fermée, qui laisse toute la place aux erreurs nécessitant des corrections ultérieures, alors qu’il est beaucoup plus simple de les corriger avant publication.
Règle générale, si nous ne recevons pas de réponse, de corrections ou d’explications, nous publions l’article tel quel. Si nous recevons des informations supplémentaires ou des correctifs vérifiables, il nous fait plaisir d’inclure la réponse des personnes impliquées dans le texte.
Guide de déontologie journalistique de Gay Globe
Au fil des 30 dernières années, Gay Globe a développé une expérience et une expertise solides en matière de déontologie journalistique. Notre guide, à la fine pointe des normes internationales, est publié ici : https://gayglobe.net/deontologie/
Publier sa déontologie ne suffit pas : il faut la mettre en pratique avec rigueur, sans compromis. Le guide déontologique de Gay Globe a été conçu avant tout pour nos lecteurs et utilisateurs, et non pour nous couvrir comme le font certains autres guides. Nous affirmons nos valeurs, affichons nos couleurs et respectons scrupuleusement chaque principe de notre guide, car l’éthique et la transparence ne sont pas de simples mots chez nous — elles sont au cœur de notre journalisme professionnel.
Une section de commentaires transparente
Un autre outil permettant d’assurer une déontologie maximale envers le public est la section de commentaires située au bas de chaque article. Contrairement à plusieurs médias comme TVA, Gay Globe accepte et valorise les commentaires de ses lecteurs, qui en profitent parfois pour poser des questions, apporter un complément d’information aux articles publiés et même pour porter plainte.
Pour offrir une expérience transparente et éviter les spams ou commentaires factices, Gay Globe a mis en place plusieurs mécanismes : avant de pouvoir commenter, les auteurs doivent s’authentifier avec leur vrai nom, et les messages sont filtrés afin de garantir leur qualité et leur pertinence.
Le droit de réplique : un droit fondamental
Le droit de réplique est un droit fondamental, et il est impossible de parler de déontologie objective et professionnelle si les personnes visées par nos articles n’ont pas la possibilité de répondre. Même si l’article a été envoyé au préalable dans certains cas — pas pour tous les articles, bien sûr — et que les personnes visées n’ont pas fourni de clarifications, elles peuvent toujours le faire en exerçant leur droit de réplique.
Il existe toutefois quelques conditions à respecter, car le droit de réplique ne doit pas devenir un droit de dire n’importe quoi ! Tout d’abord, les informations supplémentaires dans la réplique doivent pouvoir être corroborées et vérifiables via une source fiable. Ensuite, la réplique doit rester strictement factuelle et ne comporter ni agression verbale ni vulgarité.
La réplique peut être acceptée ou refusée par l’éditeur, qui conserve l’entière prérogative de la décision finale. En cas de refus, l’éditeur s’engage à en expliquer les raisons. De la même manière, avant d’accepter de publier une réplique, l’éditeur peut demander des renseignements ou des documents complémentaires.
Enfin, si l’éditeur ou l’auteur de l’article découvre des renseignements supplémentaires susceptibles de modifier les conclusions d’un article, l’éditeur peut demander aux personnes visées de contribuer de manière spéciale et exceptionnelle, sans rémunération, à un article complémentaire. Cette décision relève exclusivement de la prérogative de l’éditeur.
Déclaration de conflit d’intérêts
Un dernier mécanisme permettant aux lecteurs de savoir qu’il existe un potentiel conflit d’intérêts entre le média, les journalistes, l’éditeur et le sujet traité est la déclaration de conflit d’intérêts. Celle-ci doit introduire tout texte présentant un éventuel conflit ou pouvant en avoir l’apparence.
Par exemple, si le magazine doit traiter d’un sujet pouvant être lié au média par des publicités ou des contributions — ce qui est arrivé à quelques reprises au cours des 30 dernières années — l’éditeur indique dès le début de l’article :
“L’auteur de ce texte déclare qu’il peut se trouver en situation de conflit d’intérêts avec le sujet traité, mais que son impartialité est garantie par les normes déontologiques du Groupe Gay Globe Média.”
Tout ceci vise à permettre à Gay Globe de publier des articles complets, exacts et aussi transparents que possible, dans le respect de la déontologie journalistique et de l’intérêt public.
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