VITAMINES : LE NAD, VOUS CONNAISSIEZ?

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Par : Carle Jasmin

Image : Générée électroniquement ©Gay Globe

Le NAD : clé de l’énergie cellulaire et de la santé globale

Une découverte méconnue mais essentielle

Depuis mes premières contributions au magazine Gay Globe et à la revue Le Point, j’ai lu quantité de nouvelles et d’articles sur les bienfaits ou les précautions liés à une foule de vitamines et de suppléments alimentaires. Mais celle-là, je ne la connaissais pas et je n’en avais jamais entendu parler.

Selon Wikipédia, le NAD (nicotinamide adénine dinucléotide) est une substance naturelle présente dans toutes les cellules du corps. On peut le voir comme un petit outil que les cellules utilisent pour produire de l’énergie et faire fonctionner plusieurs réactions importantes.

Le NAD existe sous deux formes : le NAD+, qui capte l’énergie, et le NADH, qui la libère. Ces deux formes travaillent ensemble pour transformer les aliments que nous consommons en énergie utilisable par nos cellules.


Sources et fabrication naturelle du NAD

Le corps humain est capable de produire du NAD à partir de certains éléments présents dans l’alimentation, comme la vitamine B3 (ou niacine) et certains acides aminés, composants essentiels des protéines. Même lorsque le NAD est dégradé ou utilisé, l’organisme sait recycler ses fragments pour en produire de nouveau, assurant ainsi un approvisionnement constant.

Ce processus est vital car le NAD joue un rôle central dans le fonctionnement global de l’organisme. Il aide les cellules à produire l’énergie nécessaire à toutes leurs activités, soutenant ainsi le fonctionnement optimal des muscles, du cerveau et de tous les organes.


Le rôle du NAD dans la santé et le vieillissement

Au-delà de la production d’énergie, le NAD participe à la réparation de l’ADN, contribuant à protéger les cellules contre les dommages liés à l’âge ou à des agressions extérieures telles que le stress oxydatif. Il régule également des enzymes essentielles qui influencent des processus biologiques majeurs comme le vieillissement, l’inflammation et le métabolisme.

Avec l’âge, le niveau de NAD dans l’organisme diminue naturellement, ce qui peut être associé à une baisse d’énergie, à une récupération plus lente et à un affaiblissement général des fonctions cellulaires. C’est pourquoi cette molécule attire une attention particulière dans la recherche sur le vieillissement et les maladies dégénératives.


Symptômes et maladies liés à un déficit en NAD

Il n’existe pas aujourd’hui de test clinique de routine pour mesurer directement les niveaux de NAD chez l’humain, rendant son déficit difficile à diagnostiquer. Toutefois, certains signes peuvent indiquer une baisse du NAD, notamment la fatigue chronique, une baisse d’énergie inexpliquée, des troubles de mémoire ou de concentration, un vieillissement prématuré de la peau, une récupération plus lente après un effort ou une blessure, ainsi qu’une sensibilité accrue au stress.

Certaines maladies sont également associées à une diminution des niveaux de NAD dans les cellules, comme le diabète, les troubles neurodégénératifs tels qu’Alzheimer ou Parkinson, ainsi que diverses maladies inflammatoires chroniques.


Les injections de NAD : enjeux et débats

Les injections de NAD, souvent appelées NAD+ IV ou NAD intraveineux, suscitent un intérêt croissant, notamment dans les milieux de la médecine anti-âge et fonctionnelle. Leur objectif est de restaurer ou d’augmenter les niveaux de NAD dans l’organisme. Toutefois, leur efficacité reste encore débattue dans la communauté scientifique, et il est important de noter que ces traitements peuvent provoquer des effets secondaires notables.

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