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L’Autriche, en forme longue la République d’Autriche (Österreich et Republik Österreich en allemand), est un État fédéral d’Europe centrale membre de l’Union européenne, sans accès à la mer. Pays montagneux, il est entouré, dans le sens des aiguilles d’une montre, par l’Allemagne et la République tchèque au nord, la Slovaquie et la Hongrie à l’est, la Slovénie et l’Italie au sud, et par la Suisse et le Liechtenstein à l’ouest. L’Autriche est membre de l’Union européenne (UE) et de la zone eurorespectivement depuis 1995 et 1999. Sa langue officielle est l’allemand, mais depuis la ratification de la Charte européenne des langues régionales ou minoritaires, six autres langues sont reconnues. Sa capitale et plus grande ville est Vienne.
Depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale, l’Autriche a adopté une politique de neutralité dans les relations internationales. Par le passé, le pays fut un acteur majeur de l’histoire de l’Europe, au cœur de grands entités politiques tels que le Saint-Empire romain germanique ou encore la Double monarchie austro-hongroise, couramment mais improprement appelée « Empire austro-hongrois ».
Sommaire
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Étymologie[modifier | modifier le code]
La première mention écrite du nom Austria4 se trouve dans l’Historia gentis Langobardorum, et date des années 796. Österreich signifie en vieil allemand « le royaume de l’Est ». L’Autriche a longtemps été le plus oriental des pays de l’Ouest. Un croisement avec son équivalent latin, Austria (dès le xiie siècle), a donné Austriche en moyen français, puis Autriche en français.
Österreich est dérivé de Ostarrichi, première mention du nom du pays sur un document qui daterait de 996. Auparavant, le pays était connu sous le nom d’Ostmark « Marche de l’est », créée par l’empereur d’Allemagne Otton Ier.
Géographie[modifier | modifier le code]
Vue de l’État de Vorarlberg.
Les trois plus grandes villes sont, dans l’ordre, Vienne, Graz et Linz.
Les Alpes occupent les deux tiers de la surface au sol de l’Autriche. Le point le plus haut est le Grossglockner, qui s’élève à 3 797 mètres.
Le fleuve le plus long est le Danube, qui traverse également l’Allemagne, la Slovaquie, la Hongrie, la Croatie, la Serbie, la Bulgarie, la Roumanie, la Moldavie et l’Ukraine. Son parcours en Autriche s’étend sur 350 km.
Transports[modifier | modifier le code]
L’autoroute A2.
Le Danube à Vienne.
L’infrastructure de transports autrichienne est liée directement à sa situation, d’une part au sein des Alpes, et d’autre part à sa situation de carrefour du centre de l’Europe centrale, que ce soit du point de vue des liaisons routières autant que ferroviaires. L’aménagement de voies de communication dans les Alpes nécessite de nombreux tunnels et ponts ayant pour caractéristiques de devoir résister à des conditions météorologiques extrêmes. Du fait de sa situation centrale, l’Autriche constitue un pays de transit, principalement pour les axes Nord-Sud et Nord-Sud-Est, et depuis la chute du rideau de fer également pour l’axe Est-Ouest. Cela implique ainsi un net surdimensionnement des voies de communication, notamment dans des zones écologiques sensibles, soulevant souvent des protestations de la part de la population.
Pour faire face à cette difficile combinaison d’intérêts à la fois économiques et écologiques, certaines mesures ont été rendues nécessaires, contribuant à faire de l’Autriche un pays aux avant-postes de la protection environnementale. La république alpine a par exemple très tôt imposé l’utilisation de pots catalytiques sur les véhicules motorisés. Certaines voies de circulation ne sont ouvertes qu’aux camions à la nuisance sonore réduite. Diverses dérégulations ont toutefois entraîné, principalement parmi certaines populations telles que celles de la vallée de l’Inn, un sentiment d’être oubliées par les instances de régulation agissant aux niveaux nationaux et internationaux, notamment par l’Union européenne.
Transport routier[modifier | modifier le code]
Le réseau routier autrichien se compose actuellement de :
- 47,59 % d’autoroutes (Autobahnen) et voies rapides ;
- 47,59 % de routes à caractère prioritaires (anciennement routes fédérales ou Bundesstraßen) ;
- 25 000 km de routes régionales (Landesstraßen) ;
- 70 000 km de routes communales (Gemeindestraßen).
Le réseau routier est entretenu principalement par l’État. Une taxe sur les véhicules existe sur le réseau autoroutier, sous la forme de vignette obligatoire (77,80 € en 2012 pour une vignette annuelle). Les camions doivent payer une redevance kilométrique (maximum 0,273 €/km) à la société ASFINAG (en).
Transport ferroviaire[modifier | modifier le code]
La majorité du réseau ferroviaire est gérée par la société ÖBB (Österreichische Bundesbahnen). D’autres entreprises sont également présentes dans le transport ferré autrichien, détenues soit par les Länder, soit par le secteur privé.
- En 2006, près de 440 millions de passagers ont emprunté le réseau ferroviaire autrichien, soit une augmentation de 10 millions par rapport à 2005. Cette croissance rapide ainsi que des investissements insuffisants ont obligé ÖBB à louer des voitures supplémentaires auprès de ses partenaires allemands, suisses, italiens, roumains, hongrois et polonais, afin de faire face à la demande notamment lors des vacances de Noël 2006. La moyenne d’âge des voitures de l’ÖBBest de 21 ans5.
- Le transport de camions par voie ferrée (également connu sous le terme de « transport combiné » ou « ferroutage ») est en développement rapide : la traversée du Tyrol sur rails a été utilisée par près de 110 000 camions en 2006, soit une augmentation de 130 % du trafic. Grâce en partie à d’importantes subventions de la part de l’État fédéral autrichien, et selon l’ÖBB, ce mode de transport reviendrait environ 20 % moins cher aux transporteurs, et permet de plus aux chauffeurs de mieux respecter leurs temps de pause réglementaires.
Un réseau de S-Bahn est déployé actuellement dans les régions métropolitaine de chacune des capitales d’État : Vienne, Bregenz, Graz, Innsbruck, Klagenfurt, Linz, Salzbourg.
Vienne est la seule ville autrichienne à être équipée d’un véritable réseau de métro (U-Bahn). Certaines stations du réseau de tramway de Linz se trouvent sous terre. Les villes de Vienne, Graz, Linz, Innsbruck et Gmunden possèdent également un réseau de tramway. Le village de Serfaus, situé dans le Tyrol, possède une Luftkissenschwebebahn souterraine, parfois considéré comme le métro le plus petit au monde.
Transports fluviaux[modifier | modifier le code]
Histoire[modifier | modifier le code]
Déjà peuplée par les Celtes (civilisation de Hallstatt), appartenant à l’Empire romain (Provinces Norique ainsi qu’une partie de la Pannonieet de la Rhétie) puis en partie possédée par la Francie orientale, l’Autriche est pendant tout le Moyen Âge une des nombreuses principautés de langue allemande composant le Saint-Empire romain germanique. Grâce au Privilegium Minus et à la Maison de Babenberg, indépendante de la Bavière depuis 1156, l’Autriche adoptée par la maison de Habsbourg en 1278 (Rodolphe Ier) a longtemps été la force dominante de l’Empire, plaçant à sa tête beaucoup de ses souverains, jusqu’à sa dissolution en 1806 par le « double-empereur » autrichien François II/I.
À la fin du Moyen Âge, la maison de Habsbourg (plus tard Habsbourg-Lorraine) transforme ses possessions en puissance européenne par rattachement des pays germanophones et non-germanophones, centralise l’administration et le droit dans l’Archiduché d’Autriche — notamment après la guerre de Succession d’Autriche par Marie-Thérèse et son fils Joseph II — et forme enfin en 1804 l’empire d’Autriche. En 1815 — après le Congrès de Vienne — l’Autriche et les autres pays germanophones essayent à nouveau de former une confédération allemande, mais l’opposition austro-prussienne domine, donc la guerre austro-prussienne achève cette confédération en 1866 et résout la question allemande définitivement de la part de l’Autriche. En 1867, l’Autriche, sous le règne de François-Joseph Ier se tourne vers le sud-est de l’Europe de sorte que l’empire d’Autriche se transforme et s’agrandit pour former la « monarchie danubienne » (allemand : Donaumonarchie), l’Autriche-Hongrie.
La défaite des Empires centraux à la fin de la Première Guerre mondiale voit le territoire de la monarchie danubienne morcelé en plusieurs nouveaux États indépendants. L’Autriche est alors réduite à son territoire actuel. Le pays se laisse alors tenter par l’austrofascisme, puis par le nazisme. En 1938, l’Autriche est purement et simplement annexé au Troisième Reich (Anschluss). La défaite hitlérienne à la fin de la Seconde Guerre mondiale, laisse le pays exsangue. Vienne, la capitale historique, connaît alors pendant dix ans un sort similaire à celui de Berlin et connaît une division quadripartite. En 1955, le pays recouvre sa souveraineté et mène une politique de stricte neutralité.
Antiquité et Haut-Moyen Âge[modifier | modifier le code]
Durant l’Antiquité, l’Autriche est peuplée par les Celtes (civilisation de Hallstatt). Elle est ensuite partagée entre plusieurs provinces romaines, la Norique ainsi qu’une partie de la Pannonie et de la Rhétie. Elle est intégrée à la Francie orientale qui devient le Saint-Empire romain germanique, après les grandes invasions en tant que marche de l’empire carolingien.
Siège de Vienne par les Turcs en 1683.
Empire d’Autriche[modifier | modifier le code]
En 1815, après le Congrès de Vienne — l’Autriche et les autres pays germanophones essayent à nouveau de former une confédération allemande, mais l’opposition austro-prussienne domine. Les tensions atteignent leur paroxysme au cours de la guerre austro-prussienne en 1866. La défaite autrichienne voit l’avènement de cette confédération la même année résolvant ainsi la question allemande à son détriment. Vienne est trois ans après l’épicentre du krach du siècle.
Sous le règne de François-Joseph Ier, en 1867, l’Autriche se tourne vers le sud-est de l’Europe, de sorte que l’Empire d’Autriche se transforme et s’agrandit pour former la monarchie danubienne (Donaumonarchie), l’Autriche-Hongrie. François-Joseph meurt en 1916, à 86 ans, pendant la Première Guerre mondiale, après 68 ans de règne.
Son petit-neveu et successeur Charles Ier d’Autriche, 29 ans, après de vaines tentatives de retour à la paix, accepte impuissant le 12 novembre 1918 la dislocation de son empire et part en exil.
Époque contemporaine[modifier | modifier le code]
Lors de la scission de l’Autriche-Hongrie en 1918, les députés autrichiens allemands du parlement de Cisleithanie (Reichsrat) élus en 1911 décidèrent de fonder un État d’Autriche allemande. L’Assemblée rédige une constitution déclarant que« l’Autriche allemande est une république démocratique » (article 1) et qu’elle « est une partie de la République allemande » (article 2). Les alliés de la Première Guerre mondiale s’opposent à cette idée, et le traité de Saint-Germain-en-Laye interdit le nom d’« Autriche allemande » et son unification éventuelle avec l’Allemagne (article 88), donnant naissance à l’ère de la Première République d’Autriche.
Considérablement réduite en taille après le Traité de Saint-Germain-en-Laye de 1919, l’Autriche connaît une grave crise économique au lendemain de la Grande Guerre. Ce n’est que grâce à l’intervention de la Société des Nations que sa situation s’améliore à la fin des années 1920. Plus tard, l’Autriche est rattachée à l’Allemagne hitlérienne entre 1938 et 1945. À la fin de la Deuxième guerre mondiale, elle est occupée par les armées alliées et ne retrouvera sa pleine souveraineté qu’en 1955. La guerre froide en fait à nouveau une « marche » de l’Europe, cette fois face au bloc soviétique. Elle connaît alors un fort redressement économique durant cette période, avant d’adhérer à l’Union européenne en 1995.
Politique[modifier | modifier le code]
Système politique[modifier | modifier le code]
Le Conseil national autrichien (Nationalrat, 183 sièges) est depuis le 6composé comme suit :
- 52 sièges au SPÖ (Parti social-démocrate autrichien) (29,3 % des suffrages) ;
- 47 sièges à l’ÖVP (Parti populaire autrichien) (26 %) ;
- 40 sièges au FPÖ (Parti de la liberté d’Autriche) (17,5 %) ;
- 24 sièges à die Grünen (Les Verts) (10,4 %) ;
- 11 sièges à FRANK (le team Stronach) (5,7 %) ;
- 9 sièges à NEOS (l’Autriche nouvelle) (5,0 %).
Heinz Fischer, du SPÖ, est élu président fédéral le avec 52,41 % des voix contre 47,59 % des voix pour Benita Ferrero-Waldner. Il est intronisé le , soit deux jours après le décès de son prédécesseur, Thomas Klestil. Le , Fischer est réélu avec 79,3 % des voix pour un nouveau mandat de six ans.
Le a lieu le second tour de l’élection présidentielle de 2016 ; le vainqueur est Alexander Van der Bellen mais les résultats sont annulés et le scrutin est reporté au qui confirme la victoire d’Alexander Van der Bellen pour la présidence d’Autriche.
Politique internationale[modifier | modifier le code]
L’Autriche est un pays neutre, qui ne fait, par exemple, pas partie de l’OTAN, à la différence de la plupart des pays européens7. La neutralité autrichienne est une conséquence directe des négociations pour le Traité d’État autrichien (Staatsvertrag), signé le 15 mai 1955 à Vienne.
Le pays est membre de l’Association européenne de libre-échange de 1960 à 1995, puis rejoint l’Union européenne le 1er janvier 19958. En 2002, l’Autriche abandonne le schilling autrichien et adopte l’euro.
L’Autriche est un pays observateur au sein de l’Organisation internationale de la francophonie.
En 2000, après l’entrée au gouvernement du Parti de la liberté d’Autriche (FPÖ), les quatorze autres États membres de l’Union européennecessent toute rencontre bilatérale avec le gouvernement autrichien pendant sept mois, imposent des limitations à ses ambassadeurs et ôtent tout soutien à des candidats autrichiens à des postes dans les organisations internationales9,N 1.
Forces armées[modifier | modifier le code]
L’armée autrichienne est de puissance réduite et participe peu aux opérations hors de son territoire.
Organisation territoriale[modifier | modifier le code]
L’organisation territoriale de l’Autriche se compose de plusieurs niveaux. Le premier échelon administratif, sous l’État fédéral, est l’État fédéré. Il existe cependant un échelon statistique supérieur, le groupe d’États. Viennent ensuite les districts et en dessous les communes.
Bundesländer (États)[modifier | modifier le code]
L’Autriche est une République fédérant neuf États ou Bundesländer12 :
- Basse-Autriche (Niederösterreich), dont la capitale est Sankt Pölten depuis la création du land de Vienne ;
- Burgenland, dont la capitale est Eisenstadt ;
- Carinthie (Kärnten), dont la capitale est Klagenfurt (Klagenfurt am Wörthersee) ;
- Haute-Autriche (Oberösterreich), dont la capitale est Linz ;
- Salzbourg (Salzburg), dont la capitale est Salzbourg ;
- Styrie (Steiermark), dont la capitale est Graz ;
- Tyrol (Tirol) dont la capitale est Innsbruck ;
- Vienne (Wien), ville-land et capitale fédérale ;
- Vorarlberg, dont la capitale est Bregenz.
Économie[modifier | modifier le code]
- Taux de chômage : 4,9 % (2013)13 ;
- PIB (produit intérieur brut) en parité de pouvoir d’achat : 361 milliards de dollars (2013)13 ;
- PIB par habitant : 42 600 dollars (2013)13 ;
- PIB, composition par secteur en 201313 :
- primaire (agriculture) : 1,6 % (5,5 % de la population active),
- secondaire (industries) : 28,6 % (26 % de la population active),
- tertiaire (services) : 69,8 % (68,5 % de la population active).
Grâce notamment au poids important des sociétés spécialisées dans la sous-traitance, l’Autriche est essentiellement un pays de petites et moyennes entreprises.
Les secteurs-clés de l’industrie autrichienne :
- l’industrie chimique (cellulose, pétrochimie) ;
- l’industrie textile et de l’habillement (haut de gamme) ;
- l’industrie du papier et du carton-pâte (grâce aux ressources forestières très abondantes) ;
- l’industrie électrique et électronique (plus de 400 entreprises fabriquent des composants électriques ou électroniques, de la puce jusqu’à la centrale électrique livrée clés en main) ;
- l’agroalimentaire (a largement bénéficié de l’intégration européenne) ;
- l’industrie métallurgique et mécanique (le secteur phare, étant donné que l’Autriche est un pays exportateur de machines-outils).
Démographie[modifier | modifier le code]
Une estimation préliminaire de la population autrichienne en date du 1er janvier 201614, faisait état de 8 700 471 habitants. L’Autriche affiche au total une croissance de plus de 115 545 personnes en une année, et a ainsi connu ainsi une croissance démographique exceptionnelle de 1,35 %. L’essentiel de cette accroissement est le fait de l’immigration soutenue, le taux d’accroissement naturel étant nul.
La croissance fut de 53 200 habitants en 2005. Le taux moyen de 0,66 % observé en 2004-2005 était cinq fois supérieur au taux fort bas affiché au milieu des années 1990.
Mais, à l’instar de tous ses voisins, le pays fait en réalité partie du groupe de pays d’Europe centro-méridionale à bas taux de fécondité (1,41 en 2005). L’excédent des naissances est très faible (de -1 000 à + 5 000 personnes ces dernières années) et dû totalement à l’excédent naturel des étrangers. La totalité de l’accroissement de la population constaté est dû à une nouvelle vague d’immigration.
Sur 78 000 naissances en 2005, plus de 9 000 étaient de nationalité étrangère, et bien plus encore en comptant les naissances liées à des parents immigrés ou étrangers fraîchement naturalisés. Le flux d’immigration nette a dépassé 50 000 personnes en 2004 comme en 2005. Le niveau des acquisitions de la nationalité autrichienne est élevé, surtout chez les jeunes et a atteint près de 35 000 étrangers en 2005, après des années 2003 et 2004 records (44 694 et 41 645). L’Autriche interdit cependant de travailler aux citoyens qui n’ont pas de nationalité de l’UE, afin de freiner l’immigration.
L’espérance de vie en Autriche s’élève à 82,1 ans pour les femmes et à 76,4 ans pour les hommes.
Villes[modifier | modifier le code]
| Rang | Ville | Land | Population |
|---|---|---|---|
| 1 | Vienne | Vienne | |
| 2 | Graz | Styrie | |
| 3 | Linz | Haute-Autriche | |
| 4 | Salzbourg | Salzbourg | |
| 5 | Innsbruck | Tyrol | |
| 6 | Klagenfurt | Carinthie | |
| 7 | Villach | Carinthie | |
| 8 | Wels | Haute-Autriche | |
| 9 | Sankt Pölten | Basse-Autriche | |
| 10 | Dornbirn | Vorarlberg | |
| 11 | Wiener Neustadt | Basse-Autriche | |
| 12 | Steyr | Haute-Autriche | |
| 13 | Feldkirch | Vorarlberg | |
| 14 | Bregenz | Vorarlberg | |
| 15 | Klosterneuburg | Basse-Autriche | |
| 16 | Leonding | Haute-Autriche | |
| 17 | Baden | Basse-Autriche | |
| 18 | Wolfsberg | Carinthie | |
| 19 | Leoben | Styrie | |
| 20 | Krems an der Donau | Basse-Autriche |
Culture[modifier | modifier le code]
L’Autriche a donné le jour à de nombreux artistes célèbres, comme les compositeurs Wolfgang Amadeus Mozart, Franz Schubert, Johann Strauss (père et fils), Anton Bruckner, et Gustav Mahler, les actrices Hedy Lamarr et Romy Schneider, les peintres Egon Schiele et Gustav Klimt, les écrivains Arthur Schnitzler, Thomas Bernhard, Ingeborg Bachmann, Elfriede Jelinek et Robert Musil, les architectes Adolf Loos, Otto Wagner, Josef Hoffmann. Beaucoup ont émigré à la fin des années 193015 et ont connu la notoriété dans des pays étrangers : l’écrivain Stefan Zweig, l’historien d’art Otto Benesch (en), la peintre Mariette Lydis, le compositeur Arnold Schoenberg, le musicien Erich Wolfgang Korngold, les cinéastes Max Reinhardt, Michael Haneke, la chorégraphe Margarethe Wallmann, l’acteur Arnold Schwarzeneggeret beaucoup d’autres.
Langues[modifier | modifier le code]
La langue officielle de l’Autriche est l’allemand, avec une prononciation différente ainsi qu’un lexique différent de celui parlé en Allemagne, la langue maternelle de 89 % de la population du pays, soit 7 115 780 personnes sur 8 032 926 Autrichiens16.
Religions[modifier | modifier le code]
| Religion en Autriche17,18 | |||||||
| année | population | catholiques | % | luthériens19 | % | ||
|---|---|---|---|---|---|---|---|
| 1951 | 6 933 905 | 6 170 084 | 89,0 % | ||||
| 1961 | 7 073 807 | 6 295 075 | 89,0 % | ||||
| 1971 | 7 491 526 | 6 548 316 | 87,4 % | ||||
| 1981 | 7 555 338 | 6 372 645 | 84,3 % | ||||
| 1991 | 7 795 786 | 6 081 454 | 78,0 % | ||||
| 2001 | 8 032 926 | 5 915 421 | 73,6 % | 376 150 | 4,7 % | ||
| 2005 | 8 250 000 | 5 662 782 | 68,5 % | ||||
| 2008 | 8 350 000 | 5 579 493 | 66,8 % | 328 346 | 3,9 % | ||
| 2009 | 8 376 76120 | 5 530 00021 | 66,0 % | ||||
En 2001, 73,6 % des Autrichiens étaient catholiques, 4,5 % protestants luthériens, 4,2 % musulmans, 5,5 % autres et 12 % sans religion.
Les alévis bektachi sont environ 60 000 en Autriche22. En 2010, l’État autrichien a officiellement reconnu l’alévisme comme un culte. Les cemevi ont un statut légal, les chefs religieux sont reconnus par l’État, les jours sacrés (kurban, ashura, Hizir et newroz) des alévis sont devenus des jours fériés, et des masters sur l’alévisme sont mis en place23.
En 2016, le nombre de musulmans s’établit à près de 600 000 provenant principalement de Bosnie et de Turquie24.
Gastronomie[modifier | modifier le code]
Médias[modifier | modifier le code]
Télévision[modifier | modifier le code]
Presse écrite[modifier | modifier le code]
Musique classique[modifier | modifier le code]
Le pays compte plusieurs orchestres de renommée internationale, tels le Concentus Musicus Wien, dirigé par Nikolaus Harnoncourt, et surtout l’Orchestre philharmonique de Vienne conduit par des chefs invités de renom.
Littérature autrichienne[modifier | modifier le code]
Sport[modifier | modifier le code]
Personnalités[modifier | modifier le code]
Parmi les autres Autrichiens célèbres on compte les compositeurs Franz Schubert, Anton Bruckner, Mozart et Gustav Mahler, les physiciens Ludwig Boltzmann et Erwin Schrödinger, le mathématicien Kurt Gödel, les économistes Ludwig von Mises et Friedrich Hayek, les philosophes Karl Popper et Ludwig Wittgenstein, le psychanalyste Sigmund Freud, les écrivains Stefan Zweig, Robert Musil, Carl Zuckmayer, Elfriede Jelinek, Joseph Roth ou Thomas Bernhard, les peintres Gustav Klimt, Egon Schiele et Oskar Kokoschka ainsi que l’acteur et homme politique Arnold Schwarzenegger l’actrice Romy Schneider, l’acteur Christoph Waltz, le réalisateur doublement palmé à Cannes Michael Haneke, l’acteur Helmut Berger, mais aussi Adolf Hitler, émigré en Allemagne en 1913, et qui demande à renoncer à sa nationalité autrichienne le 7 avril 192525 ou encore le père fondateur du sionismeTheodor Herzl.
Située dans les Alpes, l’Autriche est la patrie de nombreux skieurs alpins, comme Toni Sailer, Hermann Maier, Annemarie Moser-Pröll, Anita Wachter et Benjamin Raich. Avec l’EURO 2008, organisé par la Suisse et l’Autriche, les joueurs de l’équipe nationale de football ont gagné aussi en popularité, comme Andy Ivanschitz, Jimmy Hoffer ou Sebastian Prödl.
Ce petit pays démographiquement parlant a aussi donné naissance à deux champions du monde de Formule 1 : Jochen Rindt (champion en 1970 à titre posthume) et Niki Lauda (champion en 1975, 1977 et 1984).