Par: Roger-Luc Chayer selon MBM Gestion Parasitaire / Photo: MBM Gestion Parasitaire
La pollénie, également appelée pollénie du lombric, est un insecte de l’ordre des diptères, tout comme la mouche domestique et la drosophile. Ces insectes, qui comptent environ 134 000 espèces à travers le monde, sont présents sur tous les continents. La pollénie mesure entre 8 et 10 mm, ce qui la rend plus grande et plus foncée que la mouche domestique. Elle se distingue également par son vol lent et maladroit. Son abdomen présente un motif en damier noir et argenté, et son thorax est couvert de poils dorés. Contrairement à la mouche domestique, ses ailes se chevauchent lorsqu’elle est au repos.
Cette mouche est surtout visible au printemps et à l’automne. Avec l’arrivée du printemps, l’ensoleillement réchauffe les crevasses du sol où elle se cache, lui permettant d’atteindre les 12°C nécessaires à son activité. En automne, les surfaces exposées au sud et à l’ouest des maisons captent la chaleur solaire, attirant les pollénies. Lorsque la nuit tombe et que la température baisse, elles cherchent un refuge à l’intérieur des habitations pour y passer l’hiver. Après l’accouplement, les femelles pondent des œufs qui se transforment en larves en 3 à 7 jours. Ces larves s’enfouissent sous terre et parasitent les lombrics en s’en nourrissant et en muant. Une fois le développement terminé, elles quittent leur hôte, deviennent des nymphes, puis émergent en tant qu’adultes prêts à se reproduire. En hiver, les larves restent en dormance dans leur hôte, tandis que les adultes trouvent des abris tels que des greniers ou des espaces isolés.
Bien qu’elles puissent être présentes dans les maisons tout l’hiver, les pollénies ne se nourrissent pas et ne se reproduisent pas à l’intérieur. Elles entrent en hibernation mais peuvent être actives lors de journées chaudes et ensoleillées. À l’arrivée de l’été, elles retournent à l’extérieur pour se nourrir de fruits, de fleurs et de sève d’arbres.
Ces mouches ne posent pas de risque pour la santé ni pour les biens, mais leur présence en grand nombre peut être désagréable. Leur bourdonnement, lorsqu’elles sont attirées par la lumière ou la chaleur, peut être gênant. En outre, elles dégagent une odeur lorsqu’elles sont dérangées ou écrasées. Bien que non nuisibles, elles sont souvent perçues comme indésirables dans les habitations.
Le meilleur conseil à appliquer chez soi est de calfeutrer soigneusement les fenêtres et les portes. De plus, il est important de maintenir vos moustiquaires en excellent état pour empêcher leur intrusion durant l’été. En cas d’infestation par cette mouche indésirable, un spécialiste en gestion parasitaire peut intervenir à votre domicile. Ce professionnel maîtrise les habitudes de la pollénie ainsi que ses potentielles voies d’accès à votre propriété. Il sera en mesure d’évaluer les points d’entrée et de proposer des solutions pour empêcher leur retour.
Les infestations étant généralement localisées, le spécialiste pourra identifier des zones que vous n’auriez probablement pas envisagées. Les mouches mortes devront être aspirées rapidement pour éviter qu’elles ne deviennent une source de nourriture pour d’autres nuisibles, comme le dermeste du lard. Quant aux mouches vivantes, elles seront éliminées à l’aide de diverses techniques utilisées conjointement, telles que l’aspirateur, des pièges et, si nécessaire, des insecticides, en fonction de la gravité de l’infestation.
À noter que la compagnie
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est à votre entière disposition.