L’ActuALITÉ VIH/SIDA EN BREF

Grande nouvelle au sujet du VIH/sida
(Selon Journal Métro) Depuis le 15 août, la Régie de l’assurance
maladie du Québec donne accès au Biktarvy à ses prestataires.
Arrivé sur le marché canadien il y a exactement un an, le Biktarvy
est un médicament antirétroviral résultant de la combinaison de
trois médicaments anti-VIH (trithérapie) en un seul comprimé. Un
de ses nombreux avantages est qu’il est très efficace. On réussit
à amener la charge virale à un niveau indétectable en seulement
deux ou trois semaines. C’est un médicament qui est très bien toléré
par les patients. Il n’y a pratiquement pas d’effets secondaires
ni de toxicité à long terme. Une autre caractéristique extraordinaire
du Biktarvy, c’est qu’en cas d’échec du traitement (si le patient oublie
de prendre son médicament ou cesse son traitement), le virus
ne développe pas de mutations qui entraînent de la résistance aux
médicaments.
Une nouvelle mutation génétique rendant
résistant au VIH a été découverte
(Selon Maxisciences.com) Des chercheurs ont découvert une nouvelle
mutation génétique donnant à son porteur une résistance au
virus du sida. Mauvaise nouvelle : cette mutation est également la
source d’une maladie rare provoquant chez ses porteurs un handicap
physique progressif lié à la malformation des muscles et des
membres. Une des particularités rendant le virus du sida si dangereux
est sa faculté à intégrer le code génétique des cellules qu’il
contamine. Le virus interagit avec les récepteurs des cellules victimes
de l’infection. Mais lorsque les récepteurs ne fonctionnent
pas correctement, le virus ne peut plus contaminer la cellule. C’est
ainsi qu’une équipe avait découvert l’existence d’une mutation génétique
affectant les récepteurs CCR5, donnant ainsi à leur porteur
une résistance naturelle. De la même façon, l’étude récemment
publiée présente une seconde mutation liée à la dystrophie musculaire
des ceintures, dont la particularité est d’affecter un gène pour
le virus du sida : leTNPO3, un gêne dont la mission est de produire
la protéine Transportine 3, dont se sert le virus pour infecter.
Ce dysfonctionnement fut observé par les chercheurs qui purent
constater une contamination virale considérablement réduite (16
fois moindre) après exposition.
Un traitement contre le « VIH » découvert
accidentellement en Russie
(Selon Beninwebtv.com) Un communiqué affirme que cette découverte
pourrait ouvrir la voie à une nouvelle catégorie de médicaments
antiviraux pouvant être utilisés pour de nombreuses maladies.
«L’importance des résultats est que les mêmes médicaments
peuvent être utilisés pour différents types de maladies (cancer,
VIH, etc.)», a déclaré Rakitin. Le mécanisme qui neutralise le VIH
consiste essentiellement à extraire l’atome de zinc des molécules
du virus, ce qui les désactive et rend le « virus inerte ».

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