Non, la chanteuse Mylène Farmer n’est pas morte

Roger-Luc Chayer (Image : Necropedia.org)

Dans la dernière édition du magazine Gay Globe, à la page 27, dans l’article intitulé « Deuil LGBTQ+, mémoire et résilience », j’ai malencontreusement annoncé que la chanteuse française Mylène Farmer était décédée, en la mentionnant parmi des artistes récemment disparus.

Or, la chanteuse est bel et bien vivante.

Mon erreur provient d’une annonce publiée sur le site Necropedia.org. Après vérification, il s’avère qu’il s’agit d’un site de fausses nouvelles qui imagine — de manière fictive — le décès de personnalités publiques connues.

Selon ChatGPT: “Nécropédia est un site web satirique en français consacré à la mort, mais dans une approche volontairement décalée, littéraire et humoristique. Il publie des nécrologies fictives pour des personnalités encore vivantes, dans le style des “viandes froides” que les journalistes rédigent à l’avance en prévision du décès d’une figure publique.

Le ton est souvent ironique, parfois grinçant, jouant avec les codes du journalisme nécrologique sans jamais prétendre annoncer de véritables morts. Le site insiste d’ailleurs sur ce point, précisant clairement que les informations publiées sont purement fictives et ne doivent pas être prises au sérieux. Cela n’a pourtant pas empêché certains malentendus ou détournements sur les réseaux sociaux.

Outre les fausses nécrologies, le site propose des articles de fond sur la mort dans l’histoire, dans la culture populaire, ou encore des récits insolites, comme des morts absurdes ou des traditions funéraires oubliées. L’ensemble repose sur une ligne éditoriale qui mélange provocation douce, jeu intellectuel et fascination pour les rituels mortuaires.”

Évidemment, après 30 ans de journalisme méticuleux et professionnel, il m’est arrivé de commettre quelques erreurs. L’important, surtout lorsque le magazine papier est déjà paru et ne peut être modifié, est de corriger rapidement l’erreur afin de ne pas contribuer, même involontairement, à la propagation d’une fausse nouvelle. J’ai été induit en erreur, et je tiens à m’en excuser.

Cela dit, la version électronique de l’article a été corrigée.

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