Un espoir de vaccin pour le cancer du pancréas
Selon: Fr.euronews.com – Un vaccin à ARNm destiné aux patients atteints d’un cancer du pancréas a donné des résultats prometteurs dans une petite étude menée par des chercheurs new-yorkais. Pour la moitié des patients, il a empêché la réap-parition de la tumeur. Le cancer du pancréas est l’une des formes de cancer les plus mortelles qui soient, on estime qu’il tue 88 % des patients. C’est aussi l’un des cancers les plus virulents : la maladie est connue pour réapparaître rapidement, même après qu’un patient l’a éliminée avec succès.
Environ 90% des patients subissent une rechute dans les sept à neuf mois suivant l’opération. L’étude a utilisé un vaccin ARNm contre le cancer du pancréas, adapté à la tumeur de chaque patient. La moitié des patients ayant reçu le vaccin ont réagi : leur système immunitaire a appris à reconnaître et à combattre les cellules cancéreuses, et pendant les 18 mois où ils ont été suivis, ils n’ont montré aucun signe de rechute.
Des hommes détenus «pour homosexualité» au Cameroun témoignent
Selon: La Presse canadienne – La Presse Canadienne s’est rendue au Cameroun dans le cadre d’une série de reportages d’enquête sur le recul des droits des personnes LGBTQ+. Pierre se réveille tous les matins sur une table en bois improvisée, dans une cour à ciel ouvert de la prison centrale de New Bell à Douala, la ville la plus peuplée du Cameroun. Il nettoie les toilettes, les chaussures et le linge pour avoir le privilège de dormir à la belle étoile.
Il y est exposé à la pluie et aux moustiques, mais cela lui permet de se tenir à distance des punaises de lit qui rampent sur les bâches jetées au sol, où dorment d’autres détenus. Pierre, qui a demandé que son vrai nom ne soit pas publié pour des raisons de sécurité, purge une peine «pour activité homosexuelle», un crime au Cameroun. «Dieu décidera quand on ressort, dit-il. Quand je sors, je recommencerai ma vie à zéro.»
Cameroun : le coming out de LA fille du président, «tourne au vinaigre»
Selon: Le Monde/AFP – La récente révélation de l’homosexualité de Brenda Biya, fille du président camerounais, a suscité de vives réactions dans son pays où l’homophobie reste profondément ancrée. Dans un acte de défiance vis-à-vis de son pays natal, qui réprime pénalement l’homosexualité, elle a publié, une photo d’elle et de sa compagne, une mannequin brésilienne, en train de s’embrasser, enveloppées dans la traîne flamboyante de leurs manteaux de fourrure.
« Je suis folle de toi et je veux que le monde le sache », légendait la jeune fille, qui vit à Genève. Depuis, Brenda Biya fait face à une plainte auprès du procureur de Yaoundé pour « incitation à la pratique de l’homosexualité ». Au Cameroun, les rapports sexuels entre personnes du même sexe sont illégaux et passibles de peines allant de six mois à cinq ans d’emprisonnement.