NOUVELLES BRÈVES INTERNATIONALES

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Dans 64 pays sur 193, l’homosexualité est interdite

Selon l’Observatoire des inégalités — L’homosexualité est réprimée par la loi dans 64 pays du monde, selon les données 2025 de l’Association internationale des personnes lesbiennes, gays, bisexuelles, trans et intersexes (Ilga World). Ce décompte recouvre des législations variées.

Certains pays considèrent explicitement les relations entre adultes de même sexe comme un crime. D’autres États mentionnent dans leurs textes de loi des « actes contre nature », « indécents » ou « immoraux », laissant la place à l’arbitraire des juges, ce dont les personnes homosexuelles sont victimes dans les faits.

Les peines encourues peuvent aller d’amendes à la prison, en passant par des « thérapies » forcées, des coups de fouet, voire la peine de mort. Partout où l’homosexualité peut être punie par la loi, les personnes homosexuelles ou soupçonnées de l’être vivent dans la peur d’être arrêtées et condamnées.


Les deux Derniers homosexuels exécutés à Paris en 1750

Par Gay Globe Média — Jean Diot et Bruno Lenoir restent dans l’histoire comme les derniers hommes exécutés en France pour homosexualité. Le 4 janvier 1750, à Paris, rue, ils furent arrêtés alors qu’ils vivaient un moment d’intimité. Leur arrestation marqua le début d’un long procès de six mois, au terme duquel ils furent condamnés à une peine atroce : être étranglés, puis brûlés vifs sur la place de Grève, le 6 juillet 1750.

Le procureur demanda cette sentence extrême, réservée alors aux hérétiques et aux sodomites, dans une époque où l’homosexualité était sévèrement punie. Lors de leur exécution, leurs noms ne furent pas prononcés, et le crime resta tu. En 2014, une plaque commémorative fut installée à l’emplacement de leur arrestation, rue Montorgueil, afin de préserver leur mémoire.

Cette histoire tragique symbolise non seulement l’injustice d’une époque, mais demeure un rappel poignant des persécutions subies par les personnes homosexuelles. Elle incarne un appel durable à la vigilance et contre l’intolérance.


Mariage homosexuel non reconnu à Monaco : une décision de justice controversée

Selon Sabrina Bonarrigo / l’Observateur de Monaco — Dans un arrêt rendu le 18 mars 2024, la Cour de révision a refusé la transcription à Monaco d’un mariage célébré aux États-Unis entre deux hommes, car il serait « contraire à l’ordre public international monégasque ». Une affaire qui a été portée devant la Cour européenne des droits de l’homme.

Pour plusieurs juristes et élus du Conseil national, cette décision de la Cour de révision constitue un réel retour en arrière. « Jusqu’à cet arrêt, les juridictions monégasques appliquaient ce qu’on appelle la notion d’ordre public international atténué », rappelle Christine Pasquier-Ciulla, avocate et présidente de la Commission législation au Conseil national.

La balle est désormais dans le camp de la CEDH. Si elle condamne Monaco, la Principauté pourrait être contrainte d’adapter sa législation, non pour instaurer le mariage homosexuel, mais pour reconnaître ses effets lorsqu’il a été célébré à l’étranger.

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