
Recherches par: Magazine Gay Globe
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L’ARN, arme pour débusquer le virus du sida?
Selon: Agence Science-Presse – Depuis toujours, la grande difficulté à vaincre le sida réside dans la capacité du VIH à se cacher dans nos globules blancs, formant une réserve qui résiste même aux traitements antirétroviraux. Or, une équipe de chercheurs de l’Université de Melbourne vient peut-être de franchir un cap historique: leur étude, parue dans Nature Communications, décrit comment ils ont utilisé l’ARN messager pour « forcer » les cellules infectées à révéler le virus.
Cette technique, testée uniquement sur des cellules humaines en laboratoire, pourrait un jour permettre au système immunitaire de détecter et d’éliminer ces poches cachées de VIH. Si l’idée se confirme chez l’animal, puis chez l’humain, ce serait une avancée majeure, car jusqu’ici, on croyait impossible d’éradiquer totalement le virus, obligeant les personnes séropositives à suivre un traitement à vie.
Encouragée par le succès des vaccins à ARN contre la COVID-19, la recherche sur ce procédé s’accélère, malgré les critiques complotistes et politiques. Certains craignent toutefois que l’avenir de ces recherches se joue désormais hors des États-Unis.
Le milieu communautaire alerte le gouvernement face à une pénurie d’autotests du VIH
Selon: Quentin Dufranne / Canadian Press et MSN – Lancé lors de la 24e Conférence internationale sur le sida, un programme fédéral a permis de distribuer gratuitement des trousses d’autotests du VIH jusqu’en mars 2024. Depuis, le Québec, responsable du dépistage, n’a pas pris le relais, laissant les organismes communautaires sans ressources pour répondre à la demande.
Le ministère de la Santé soutient qu’il n’y a pas de pénurie, car les autotests restent disponibles à l’achat direct, mais à environ trente dollars l’unité. La COCQ-SIDA réclame le retour du financement fédéral, car sans ce soutien, l’autotest devient trop coûteux pour les personnes vulnérables.
VIH : Une mutation protectrice vieille de 9.000 ans
Selon: Santé Log – Des chercheurs de l’Université de Copenhague ont cartographié une mutation génétique vieille de 7 000 ans qui protège contre le VIH, offrant ainsi de nouvelles pistes pour comprendre et traiter l’infection. Environ 18 à 25 % de la population mondiale porte cette mutation, qui rend certaines personnes naturellement résistantes ou immunisées au virus. Grâce à une technologie ADN de pointe et à l’intelligence artificielle, l’équipe a analysé plus de 900 squelettes, révélant que cette mutation serait apparue entre 6 700 et 9 000 ans près de la mer Noire. D’abord absente, elle s’est ensuite propagée rapidement car elle conférait un avantage immunitaire à nos ancêtres, exposés à de nombreux agents pathogènes lors du passage à l’agriculture et à la vie sédentaire. Cette variation agit en perturbant un gène immunitaire, régulant ainsi la réponse du corps aux infections. Ces connaissances ouvrent la voie à de nouvelles approches thérapeutiques contre le VIH.