Avec l’activité web incessante des complotistes, des négationnistes et des anti-tout-le-reste, des doutes sont diffusés trop souvent sur l’existence même du nouveau Coronavirus qui affecte tant de vies partout dans le monde. Le niveau d’incrédulité est assez élevé dans la société en général, mais touche aussi les communautés LGBT qui ont pourtant une très longue expérience des combats contre des virus, le VIH en étant un vibrant exemple. Sauf pour quelques illuminés qui en nient l’existence, nous savons tous que le virus du VIH existe bel et bien, il a fait de lourds ravages dans nos communautés et encore aujourd’hui, il nuit à la qualité de vie de millions de personnes dans le monde, malgré la trithérapie. Alors après un an de COVID19, pourquoi ne pas profiter de cet anniversaire pour revenir sur la naissance de ce virus et pour le disséquer pour mieux comprendre pourquoi on nous demande tant d’efforts. Tout d’abord, pour ceux qui doutent de son existence, la photo du haut montre exactement le virus COVID19 photographié à l’aide d’un microscope à transmission d’électrons. Bon, comme maintenant on peut le voir, inutile de continuer à dire qu’il n’existe pas! Ensuite, il faut bien comprendre que la COVID19 est un « nouveau » Coronavirus, résultant de mutations tout à fait normales et que le problème ne vient pas de son origine, en ce qui me concerne c’est plus ou moins important, mais bien du fait de sa nouveauté génétique qui ne permet pas aux médecins et aux scientifiques d’en comprendre tous les effets sur le corps humain. Ce que nous savons de ce virus, qui ne fait absolument pas partie de la famille des influenzas, donc qui n’a rien à voir avec une grippe, est qu’il entre effectivement par les voies respiratoires chez l’humain et qu’il provoque une vaste réaction inflammatoire, pour ceux qui en ont les symptômes, et que cette attaque inflammatoire est généralisée, même si elle commence par les poumons. Une fois la tempête inflammatoire passée, pour ceux qui en survivent, le corps garde souvent des séquelles permanentes qui vont de la fatigue chronique, à la diminution importante de capacité pulmonaire, aux troubles neurologiques et articulaires et encore là, un an après la découverte de ce virus, nous ne connaissons pas toute la liste des séquelles. Voilà pourquoi l’éloignement social et physique est nécessaire pour éviter de le contracter et pour éviter aussi une catastrophe du système de santé. À noter que 30% des Britanniques infectés qui sortent de l’hôpital y retournent dans les cinq mois pour des séquelles invalidantes à long terme.