COURRIER DES LECTEURS #117

En réponse à votre commentaire sur le secteur littéraire qui n’achète pas de publicité dans Gay Globe. Le monde de l’édition est en pleine évolution, et les temps sont difficiles. Les livres se vendent moins bien qu’avant. Et le numérique n’a pas pris la relève (encore ou jamais?). Les chiffres sur les ventes de livres au Québec, selon l’Institut de la statistique du Québec, font état d’une baisse de 20 % entre 2008 et 2015. Et le livre numérique n’a pas compensé cela. Les coûts de production des livres n’ont certainement pas diminué pour autant. Si ce n’était des subventions, beaucoup de livres ne seraient pas publiés. L’auteur ne retire que 10 à 12 % du prix du livre. Le libraire en prend 40 %. Le diffuseur/distributeur: 16 à 20 % Le reste 28 à 34 % va à l’éditeur qui doit payer la révision, la correction, la mise en page, le graphisme et la promotion. Un roman se vend en moyenne bien en dessous de 1000 exemplaires. Peu d’auteurs peuvent se permettre de payer pour leur publicité. Cela revient à la maison d’édition. Certaines le font pour leurs auteurs à succès. Mais pour un auteur inconnu comme moi, c’est plus difficile. Ceci explique peut-être cela!
(Denis-M. C., Montréal)

Je suis ravie de découvrir grâce à votre magazine que la belle Jinny est toujours vivante et active même dans le domaine du SIDA. Merci d’avoir fait une si belle couverture.
(Monique V., Laval)

C’est aussi selon moi une des plus belles couverture de l’histoire du magazine et c’est vraiment agréable de voir tant de gens la prendre et la lire dans les cafés et les lieux publics. Merci pour votre commentaire Monique.
(Roger-Luc Chayer, éditeur)

En lisant votre lettre ouverte à M. Coderre, je me suis totalement identifié à ce que vous lui dites et suis parfaitement d’accord avec vos conclusions. Je voudrais savoir si le maire vous a répondu?
(Pierre-Luc D., Montréal)

Malheureusement Pierre-Luc, M. Coderre n’a pas daigné répondre à ma lettre ouverte mais il ne faut pas s’en surprendre. Qu’est-ce qu’il aurait à dire de plus qu’il n’a pas déjà dit ailleurs? Quand on lui reproche l’état de la circulation dans la ville, il répond que les automobilistes n’ont qu’à prendre le métro, avec mépris. À suivre!
(Roger-Luc Chayer, éditeur)

Je suis un lecteur de très longue date de votre magazine. Ma question concerne le VIH et le SIDA: Souvent d’une revue à l’autre des nouvelles concernant le VIH donnent parfois de l’espoir ou nous donnent l’impression qu’on recule. Dans votre expérience avec toutes ces publications, est-ce que vous croyez qu’on avance face à cette maladie et pensez-vous qu’on arrivera un jour à la vaincre?
(Michel A. Québec)

Je ne suis pas médecin et encore moins spécialiste de cette question mais il est clair que mes fonctions m’amènent à lire tout ce qui se publie dans le domaine du VIH/SIDA et même si parfois on a l’impression d’un recul, c’est uniquement sur une recherche spécifique ou sur un traitement éventuel que l’on pouvait croire prometteur. Globalement la recherche avance très vite et sur plusieurs fronts en même temps. Je pense personnellement qu’avec les découvertes récentes tant sur la maladie que sur de nouvelles approches de traitements, nous vaincrons cette maladie dans un avenir rapproché.
(Roger-Luc Chayer, éditeur)

Votre article sur la corruption au sein de la communauté LGBT québécoise m’inquiète beaucoup car je suis bénévole pour un organisme et on ne sait rien de la gestion financière et quand je demande des explications, on me dit de me taire. Que puis-je faire de plus?
(R.O., Laval)

Comme je l’écrivais dans l’article, il ne faut pas généraliser, il y a des organisations très bien gérées et efficaces. Par contre, je ne saurais vous conseiller sur la façon d’obtenir l’information que vous souhaitez autrement qu’en vous disant de militer pour une loi obligeant la divulgation des états financiers des organismes subventionnés par l’argent public.
(Roger-Luc Chayer, éditeur)

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