Décès de Jun Lin Qui a vraiment tué le jeune étudiant chinois?

La question est à peine effleurée dans les médias natio- naux car elle soulève de très nombreuses réactions en privé dans la population qui, non seulement se demande qui a vraiment tué Jun Lin, mais qui exige aujourd’hui des expli- cations des autorités qui savaient et qui n’ont rien fait.

Pendant des années avant le décès de l’étudiant chinois aux mains du prétendu meurtrier Luka Rocco Magnotta, la Gen- darmerie Royale du Canada, la SPCA et le Service de Police de la Ville de Montréal savaient que quelque chose n’allait pas bien dans la tête de Magnotta. Un médecin psychiatre américain avait tenté l’an passé d’alerter la Gendarmerie Royale du Canada des vidéos de Magnotta qui démontraient une violence extrême, la police nationale se contentant de prendre en note les propos du médecin en se riant presque de lui. La SPCA avait elle aussi été avisée des vidéos de Ma- gnotta qui montraient des exécutions d’animaux, avec une

violence extrême. Le code criminel canadien prévoit pourtant que la SPCA pou- vait faire arrêter Magnotta et l’obliger à un examen psy- chiatrique à Pinel et même à le faire emprisonner jusqu’à 14 ans pour les tortures d’animaux. Personne n’a rien fait…

Lorsque le SPVM avait été avisé des violences de Ma

gnotta contre des animaux, on a invoqué la Charte qué- bécoise des droits et libertés pour ne pas intervenir alors que le Code criminel le per- mettait. Jun Lin a peut-être été assassiné des mains de Magnotta mais cette cruelle exécution et ce qui a suivi était parfaitement évitable. Si seulement les autorités avaient été là pour lui sau- ver la vie… Honteux!

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