Jean-Marie Le Pen jugé pour des propos sur les homosexuels

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Le cofondateur du Front national Jean-Marie Le Pen sera jugé à Paris pour provocation à la haine ou à la violence envers les homosexuels, ainsi que pour injure publique, après des propos tenus en 2016 et 2017. En mars 2016, dans son «Journal de bord» vidéo publié sur son blog, il avait affirmé : «Je crois que la pédophilie, qui a trouvé ses lettres de noblesse… interdites, mais tout de même, dans l’exaltation de l’homosexualité, met en cause toutes les professions qui approchent l’enfance et la jeunesse». Puis en décembre 2016, interrogé par des journalistes du Figaro sur la représentation des homosexuels au sein du FN, il avait estimé que «les homosexuels, c’est comme le sel dans la soupe : s’il n’y en a pas assez c’est un peu fade, s’il y en a trop c’est imbuvable».

L’ex-dirigeant est également poursuivi pour avoir commenté en avril 2017 les obsèques du policier tué dans un attentat djihadiste sur les Champs-Elysées, Xavier Jugelé, au cours desquelles son compagnon s’était exprimé. «Je pense que cette particularité familiale doit être tenue à l’écart de ce genre de cérémonie, qui gagnerait d’ailleurs à plus de discrétion», avait affirmé Jean-Marie Le Pen. Jean-Marie Le Pen a déjà été condamné par le passé pour des propos de natures diverses, notamment pour avoir qualifié les chambres à gaz de «détail» de la Seconde Guerre mondiale, affirmé que l’Occupation n’aurait pas été «particulièrement inhumaine» ou encore estimé que les Roms volent «naturellement».

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