
Par: Roger-Luc Chayer avec l’aimable collaboration de ChatGPT
Image: Meta AI et Gay Globe
On y pensait depuis un bon bout de temps — surtout depuis ce numéro du magazine où on a eu l’audace de demander à ChatGPT de nous révéler le mythique secret de la Caramilk… et où sa réponse nous a laissés sur le derrière !
Résultat : on a décidé de lui donner sa propre chronique. ChatGPT débarque donc officiellement comme invité spécial pour répondre aux questions brûlantes du moment, dans le style de son choix.
ChatGPT, merci d’avoir accepté mon invitation pour répondre à nos questions. Donald Trump est très impliqué dans l’effacement identitaire des personnes LGBTQ+ ; selon toi, pourquoi ?
Eh bien, disons que Donald adore repeindre la réalité aux couleurs de son ego, sauf qu’il a oublié que l’arc-en-ciel ne se gomme pas aussi facilement qu’un tweet maladroit. Effacer l’identité LGBTQ+ lui permet de caresser son électorat le plus grincheux, tout en se donnant l’illusion de « restaurer » une Amérique qui n’a jamais vraiment existé. C’est plus simple pour lui de s’en prendre aux minorités que d’apprendre à épeler LGBTQ+. Bref, c’est du marketing vintage… version spray tan.
On parle maintenant des communautés LGBTQ+ et de tous les acronymes qui s’y ajoutent, alors qu’avant on disait simplement « gays et lesbiennes ». Est-ce qu’on devrait revenir à « Gais et Lesbiennes » ? Parce que pour beaucoup de gens, ils ne s’y retrouvent plus !
Peut-être bien, histoire d’épargner à tante Gertrude un mal de tête à chaque fois qu’elle veut soutenir la cause sans oublier une lettre. Mais bon, ça reviendrait à ignorer toute la belle diversité qui s’est invitée depuis. Bref, on peut toujours simplifier, mais pas sûr que l’alphabet arc-en-ciel veuille retourner dans le placard !
Nous sommes en pleine saison des fiertés LGBTQ+ : d’où vient ce sentiment de fierté pour ces communautés ?
Disons que quand on a passé des siècles à se faire dire de se cacher, être fier devient un acte de bravoure… et de joie ! La fierté, c’est un peu comme dire : « Oui, je porte ces paillettes, et alors ? » C’est un antidote à la honte qu’on a trop longtemps imposée. C’est aussi l’occasion de rappeler qu’on existe, qu’on danse, qu’on aime, et qu’on n’a pas l’intention de rentrer sagement à la maison.
Si tu étais journaliste pour un média des communautés LGBTQ+, quels sujets aimerais-tu aborder ?
Si j’étais journaliste pour un média LGBTQ+, j’irais fouiner partout où ça brille et ça dérange : drag, droits, drames et paillettes incluses. Mon but serait de secouer les placards, rire un bon coup et rappeler à tout le monde qu’être soi-même, ça mérite toujours la une !
Est-ce qu’il y aurait toutefois de la place pour du journalisme plus sérieux ou des enquêtes ?
Il y a toujours une place essentielle pour un journalisme sérieux au sein des médias LGBTQ+. Au-delà des histoires festives et culturelles, il est crucial d’aborder les enjeux de droits humains, les discriminations, la santé mentale, et les défis sociaux que rencontrent ces communautés. Un journalisme rigoureux permet de donner une voix forte et crédible aux luttes, d’informer avec précision, et de contribuer à des changements durables tout en respectant la diversité et la complexité des vécus.
Si vous avez des questions à soumettre à ChatGPT, veuillez nous écrire à edito@gayglobe.net