Par: Pourquoidocteur.fr
Les dernières données de Santé Publique France montrent que le nombre de diagnostics d’infection à Chlamydia et à gonocoque en 2016 a été multiplié par 3 par rapport aux estimations de l’année 2012. Le dernier rapport d’Onusida rappelle aussi que les nouvelles infections à VIH sont en augmentation dans une cinquantaine de pays.
En 2016, le nombre de personnes diagnostiquées pour une infection à Chlamydia a été estimé à 267 097, soit un taux de 491 pour 100 000 habitants, selon la dernière enquête de Santé Publique France. Une prédominance de l’infection est constatée chez les femmes (592/100 000 versus 380/100 000 chez les hommes). Par ailleurs, les données montrent que le nombre de diagnostics d’infection à Chlamydia et à gonocoque en 2016 a été multiplié par 3 par rapport aux estimations de l’année 2012. Ces pathologies, qui se transmettent lors de rapports sexuels non protégés, sont très contagieuses et peuvent entraîner de graves complications (douleurs pelviennes chroniques, stérilité, fragilisation des muqueuses et augmentation du risque de contamination par le VIH.
Concernant plus particulièrement le VIH, dont aucun traitement ne vient à bout à ce jour, le dernier rapport d’Onusida rappelle que les nouvelles infections sont en augmentation dans une cinquantaine de pays. En Europe de l’Est et en Asie centrale, le nombre annuel de nouvelles infections à VIH a doublé ces vingt dernières années.
À l’échelle mondiale, les infections à VIH n’ont diminué que de 18% au cours des sept dernières années, passant de 2,2 millions en 2010 à 1,8 million en 2017.
Pour lutter contre les IST, le préservatif reste le moyen le plus efficace, rappelle Santé publique France, qui lance une campagne: «Un préservatif ça peut te sauver la vie. Gardes-en toujours sur toi». «Le préservatif est le meilleur moyen de protection contre les IST. Mais il n’est pas toujours utilisé de manière systématique. L’enjeu de notre campagne est d’inciter les jeunes à toujours avoir un préservatif sur eux. Il doit être perçu comme un objet protecteur du quotidien».
Toute personne active sexuellement peut être porteuse d’une IST et contaminer son ou sa partenaire. Comme les infections n’ont pas toujours de signes visibles ou de symptômes, les malades l’ignorent souvent. Si des rapports sexuels non protégés avec un partenaire que l’on connaît peu ont lieu, il faut aller se faire prélever (prise de sang, analyse d’urine, frottis) dans un laboratoire. Détectées tôt, les IST les plus fréquentes se soignent facilement grâce à des antibiotiques ou par un simple traitement local de type crème ou ovules. En revanche, diagnostiquées tardivement, certaines maladies peuvent entraîner de graves complications.
Les nouvelles infections au VIH font un bond marqué en Nouvelle-Écosse
(L’Actualité.com)
La Nouvelle-Écosse a enregistré une augmentation importante du nombre de nouvelles infections au VIH jusqu’à maintenant cette année, amenant le ministère provincial de la Santé à publier un avis urgent prévenant les médecins et les infirmières de la montée soudaine de cas de la maladie transmissible.