
Selon: ONUSIDA
Image: Générée électroniquement ©Gay Globe
Le Programme commun des Nations Unies sur le VIH/sida (ONUSIDA) demande instamment que tous les services essentiels liés au VIH soient maintenus pendant que les États-Unis suspendent leur financement de l’aide étrangère.
Le 29 janvier, l’ONUSIDA a accueilli favorablement la nouvelle selon laquelle le Secrétaire d’Etat américain, Marco Rubio, avait approuvé une “dérogation humanitaire d’urgence”, permettant aux personnes de continuer à accéder aux traitements vitaux contre le VIH financés par les Etats-Unis dans 55 pays à travers le monde.
Plus de 20 millions de personnes – deux tiers de toutes les personnes vivant avec le VIH qui ont accès à un traitement contre le VIH dans le monde – sont directement soutenues par le Plan présidentiel d’urgence d’aide à la lutte contre le sida des États-Unis. Si la continuité du traitement du VIH est essentielle, les services doivent continuer à faire l’objet d’un suivi et d’une surveillance de la qualité.
De nombreuses organisations fournissant des services aux personnes vivant avec le VIH qui sont financées, ou partiellement financées, par le PEPFAR ont indiqué qu’elles allaient fermer leurs portes en raison de la pause dans le financement avec un manque de clarté et une grande incertitude quant à l’avenir.
L’ONUSIDA évalue l’impact et fournira des mises à jour régulières et en temps réel pour partager les dernières informations, données, orientations et références au niveau mondial et national.
“Le PEPFAR nous a donné de l’espoir et maintenant le décret brise l’espoir même qu’il offrait à toutes les personnes vivant avec le VIH et à leurs familles. En tant que communautés, nous sommes choqués par la fermeture continue des cliniques.
Nous demandons résolument à tous nos gouvernements de s’empresser de combler le manque de ressources humaines nécessaires à l’heure actuelle pour assurer la pérennité des services de lutte contre le VIH”, a déclaré Flavia Kyomukama, directrice exécutive du National Forum of People Living with HIV Network Uganda (NAFOPHANU).
La dérogation étant effective pour une période d’examen de l’ensemble de l’aide américaine au développement à l’étranger, la couverture future des services liés au VIH – y compris le traitement – reste incertaine et la vie des millions de personnes soutenues par le PEPFAR est menacée et pourrait être mise en jeu.