53- Inauguration de la Place Dalida à Paris

Gay Globe TV présente, dans le cadre de la série de docu- mentaires dédiés à la mémoire de Dalida et diffusés au www. gayglobe.us dans la section spéciale Dalida, l’inauguration de la Place Dalida à Paris en images.
En 1997, la ville de Paris, avec l’approbation d’Orlando, le frè- re de Dalida et héritier de sa mémoire, inaugurait une place dans le quartier Montmartre et dévoilait au même moment une nouvelle statue à l’image de la diva décédée 10 ans plus tôt.
Tout le gratin de la ville y as- sistait et un document vidéo unique a été produit et intégré dans le DVD “Dalida Éternelle” diffusé par Gay Globe TV.
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Par : Orlando    Photo : graveyard.net
Le 3 mai 1987, Yolanda décidait de nous quitter. Dalida elle, s’installait dans l’éternité. Vingt ans plus tard, je vous propose de faire une escale à travers les multiples facettes de sa vie.
J’ai conservé tous les documents, les écrits, notes, journaux, correspondances et surtout ses robes qui ont fait rêver le monde entier. Aujourd’hui j’ai compris que le temps était venu de faire partager tout cela à son public. Dalida a incarné pour toute une génération, le rêve oriental. Elle a été la porte-parole de la chanson française et a contribué au rayonnement de Paris et de Montmartre dans le monde pendant 50 ans. En 2007, Dalida est plus présente que jamais et la légende continue… J’ai été le témoin de son histoire, je suis devenu le gardien de sa mémoire. J’espère avoir été digne de sa confiance.
Biographie autorisée par : Orlando
Les trois vies de Dalida
Dans la vie de Dalida, il y a comme trois vies en une. Trois périodes qui se distinguent les unes des autres.
La première période voit l’arrivée en France d’une fille aux cheveux noirs et aux grands yeux om- brés de khôl. Une Cléopâtre moderne qui vient de remporter dans son bikini panthère le concours de Miss Egypte. Cette Dalida trouve en la blonde Brigitte Bardot son parfait équivalent. Elle voulait être actrice mais rencontrera le succès en chantant. Sa voix est gorgée de soleil. Son répertoire, Bambino en tête, est en parfaite adéquation avec son âge.

Don de sang des homosexuels
Par : La Presse Canadienne
MONTREAL – Héma-Québec surveille attentivement l’en- semble des réseaux de four- nisseurs de produits sanguins dans l’espoir de voir une ouver- ture envers les dons de sang des homosexuels.
Sa présidente, la docteure Francine Décary, affirme tou- tefois qu’aucune demande ne sera faite en ce sens à Santé Canada, car l’organisme fé- déral de réglementation n’est nullement prêt, selon elle, à accueillir favorablement une requête de cette nature.
La docteure Décary reconnaît que les homosexuels ne sont plus le vecteur principal de transmission du sida, cause première de leur exclusion des critères d’admissibilité pour le don de sang et que les tests de dépistage du VIH sont désor- mais beaucoup plus simples et rapides. Cependant, elle rap- pelle que le sang est, depuis 1989, classé comme un médi- cament au sens de la loi et qu’à ce titre, c’est Santé Canada qui a le dernier mot en matière de sécurité et qui détermine les critères de sélection des don- neurs.
La docteure Décary ajoute que les groupes et individus qui s’en prennent à Héma-Québec se trompent donc de cible.
Elle souligne que son organis- me a été amené à se défendre à plusieurs reprises devant la Commission des droits de la personne et que celle-ci lui a donné raison chaque fois.
Néanmoins, le besoin de pro- duits sanguins étant constant, elle ne cache pas que l’évo- lution de cette problématique est suivie avec attention par l’ensemble des fournisseurs de produits sanguins.
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Biographie autorisée par : Orlando    Photo : Google.com Les trois vies de Dalida (suite)
La seconde Dalida est une madone au visage grave. En 1967 son compagnon Luigi Tenco se suicide après l’échec de sa prestation au festival de San Remo. Elle-même, un mois plus tard tente de mettre fin à ses jours. Dalida ajoute à son répertoire Léo Ferré, Jacques Brel, Charles Aznavour, Gilbert Bécaud et Serge Lama. La presse regarde d’un autre œil celle qui sait si bien faire sienne les chansons des autres. Le public découvre que la pin up des débuts a plus de profondeur que ne laissait le présager son premier répertoire.
Enfin, il y a la troisième Dalida, la reine des émissions de télévision et des shows à l’américaine. Celle qui est disco avant le disco. Une Dalida glamour et amincie, qui dévoile son corps parfait et ses jambes magnifiques dans des spectacles où le chant répond à la danse. Une Dalida au statut de star internationale qui fera le tour du monde, de Varsovie à Tokyo, du palais du shah d’Iran au très sélect Carnegie Hall de New York. Dalida sera également une des premières artistes femmes à s’offrir trois semaines durant un show complet sur la grande scène du Palais des Sports à Paris.
Par : Orlando    Photo : Orlando
Les dates-clefs dans la vie de Dalida
Polyglotte (elle parlait quatre langues), Dalida aura enregistré au cours de sa carrière 2000 chansons en sept langues différentes. Son palmarès est spectaculaire. Ses succès (dont l’Oscar mondial du Succès du disque 1974) se comptent par dizaines. Chanteuse éminemment populaire, Dalida a vendu 120 millions d’albums dans le monde entier.
Tout commence en 1954 avec l’élection de Miss Egypte. Le 25 décembre, Dalida arrive à Paris. En 1956, en quelques semaines, elle vend plus de 300 000 45 tours de Bambino, premier disque d’or dans l’histoire de la variété française. Puis viennent en 1958 « Les Bravos du music-hall » avec Yves Montand et l’Oscar de Radio Monte-Carlo qu’elle reçoit pendant six années consécutives. À cela vient s’ajouter en 1963 l’Oscar mondial du Succès des « Juke Box » et surtout en 64 son pre- mier disque de platine qui couronne plus de 10 millions de disques vendus.
À l’étranger aussi la reconnaissance est là. Allemagne « Le Lion d’Or 1959 », Italie « La Louve de Rome 1959 ». Au Brésil on lui décerne l’Oscar de la popularité « Chico Viola 1965 » pour le succès de La Danse de Zorba. Dalida reçoit aussi plusieurs Oscars de Radio Luxembourg dont le dernier en date du 28 octobre 1970 avec Joe Dassin, sans oublier l’Oscar de Canzonissima, décerné par la plus grande émission télé en Italie, pour 1967-1968.
En juin 1968, La Maison des Intellectuels nommait Dalida Commandeur des Arts, Sciences et Let- tres, en lui remettant la Croix de vermeil au Palais de la Mutualité. Cette même année, le 5 décem- bre, à l’Hôtel de Ville, elle recevait la Médaille de la Présidence de la République, offerte par le Général de Gaulle, (récompense qu’aucune autre artiste n’a jamais reçue) ainsi que la médaille de la Ville de Paris.

Le palmarès des années 70 est particulièrement riche. En 1973, c’est le prix « Triomphe de la chanson ». Au cours de l’année 1974, elle est No.1 dans douze pays différents avec Gigi l’Amoroso et Il venait d’avoir dix-huit ans. Le 13 janvier 1975, Dalida reçoit à l’Olympia son second disque de platine pour Gigi l’Amoroso, record de ventes dans les pays du Benelux. Elle détrône alors Franck Sinatra qui depuis 1966 détenait le record des ventes avec Strangers in the night. Le 12 février 1975, on lui remet le Prix de l’Académie du Disque français, catégorie chanson, pour Il venait d’avoir dix-huit ans.
En 198l, on crée pour elle le Disque de Diamant qui couronne 25 ans de succès ininterrompu. 1981, toujours, le Golden Europa (qui récompense la vedette la plus populaire de l’année) lui est décerné en Allemagne. En 1982, un sondage effectué par Paris-Match sur les femmes exerçant le plus d’influence sur les Français, classe Dalida (seule femme du show-business) après Simone Veil et devant Danièle Mitterrand.
En 1988, l’Encyclopédia Universalis fête ses 20 ans et commande à la SOFRES un sondage sur les événements et les personnalités françaises ou étrangères (du monde de la politique, des sciences, de la culture … ) qui ont le plus marqué les Français de 1968 à 1988. Dalida arrive après le Général de Gaulle et avant Jean-Paul Il. Aujourd’hui une place inaugurée le 24 avril 1997 à Montmartre porte son nom. Un buste sculpté signé Aslan y est érigé à sa mémoire. En 2001, la Poste française fait imprimer un timbre à son effigie.
Côté scène, une comédie musicale a été créée sur Dalida au Canada quand en Italie une pièce lui est consacrée, et qu’à Moscou comme au Brésil on s’apprête à lui rendre hommage en créant des spectacles qui retracent son parcours. Un film en deux parties a été tourné sur sa vie. Dalida y est interprétée par la comédienne italienne Sabrina Ferilli. Le film, diffusé les 2 et 3 mai 2005 sur France 2, a réuni 13 millions de téléspectateurs. En 2005, un sondage sur « les 100 plus grands Français de tous les temps » permet à Dalida et à Piaf, deux seules chanteuses à être classées, d’occuper une fois encore le devant de la scène.
Biographie autorisée par : Orlando    Photo : Orlando
Dalida, une incroyable carrière
La carrière de Dalida a des allures de success story. Il faut à cette jeune Italienne, née au Caire dans un quartier populaire, un caractère bien trempé et une volonté plus qu’affirmée pour débarquer seule, à Paris, où elle ne connaît personne en dehors d’un vague metteur en scène français de cinéma qui l’a repérée au Caire. Elle ne fera d’ailleurs pas carrière au cinéma.
Elle sera, moins de deux ans après son arrivée, entièrement happée par la chanson, enregistrant plus de 2000 chansons en 33 ans de carrière. En 1956, Bambino sera le premier d’une très longue série de succès.

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