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Agathon d’Athènes est un poète tragique grec de la fin du Ve siècle av. J.-C. Fils de Tisamène, il vécut à Athènes de 450 ou 445 à 405 av. J.-C. environ, mais aucune de ses pièces n’a été conservée et on ne le connait qu’à travers les récits de ses contemporains.
Il a obtenu le premier prix au concours des Lénéennes de 416 av. J.-C. et ce fut ce jour-là qu’il a donné le festin dont Platon s’est inspiré pour situer son célèbre Banquet. Il s’agissait de sa toute première représentation. On ne sait rien de ses autres représentations, qui furent peu nombreuses, puisqu’il a quitté Athènes dès 408/407 av. J.-C.
Il a écrit un nombre inconnu de tragédies, dont l’une, La Fleur : Anthos, avait été, selon Aristote, créée à partir de personnages inventés de toutes pièces, ce qui était tout à fait inhabituel. Et il a apporté des innovations et fait des émules : musique nouvelle proche de celle du nouveau dithyrambe, interludes (embolium, du grec Embolion). Il reste une trentaine de courts fragments de son œuvre. Il est mort à la cour d’Archélaos, roi de Macédoine, entre 408 ou 407 av. J.-C., date de son départ d’Athènes, et probablement peu avant 405 av. J.-C., lorsque Aristophane lui rend hommage dans Les Grenouilles.
Il rejoignait en Macédoine un autre poète tragique important, Euripide, qui devait lui aussi mourir en Macédoine.
Sa vie privée est bien connue. Homosexuel, son amant s’appelait Pausanias, un Athénien originaire du Céramique (l’un des quartiers d’Athènes). Agathon était issu d’une riche famille, et il était célèbre pour son opulence et sa préciosité.
“Les pays où les homosexuels ont la variole du singe fournissent des armes à l’Ukraine”, séquence hallucinante à la télévision russe
Selon L’Indépendant – Guerre en Ukraine et variole du singe font-elles bon ménage ? Si le Covid et le Monkeypox se situent à des années-lumière de l’actualité dans ce coin-là de la planète, certains n’hésitent pas à prendre des raccourcis plutôt faciles quand ça les arrange.
Parmi eux, les animateurs de la télévision d’État russe Russia-1, QUI ont produit une séquence culte, d’une bêtise jamais vue. Propagande, quand tu nous tiens! Sur la vidéo partagée sur Twitter par Julia Davis, analyste des médias russes interna-tionalement reconnue, les chroniqueurs russes déblatèrent un ramassis d’âneries et créent des liens qui n’existent pas entre guerre et Monkeypox.
“Presque tous ceux qui sont malades sont des hommes avec des orientations sexuelles non traditionnelles. D’un point de vue de santé publique, c’est important de noter que la maladie se répand à travers la population homosexuelle”.
“Vous n’allez pas le croire, simple coïncidence ou pas, la plupart des pays dont les homosexuels ont le Monkeypox fournissent des armes au régime de Kiev”.