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L’homosexualité enseignée
à l’école : une pilule
qui passe mal (Libération)
Ce ne sont que quelques
paragraphes dans des manuels
de SVT de deux-cents
pages mais ils font polémique
depuis maintenant plus
d’un mois, et cela risque de
durer jusqu’à la rentrée scolaire.
Début septembre, les
élèves de Première ES et L
auront le plaisir de découvrir
un nouveau point de
programme: la question
du genre et de l’orientation
sexuelle, dans un chapitre
intitulé «Devenir homme ou
femme».
Il y est expliqué, en résumé,
que si l’on naît homme ou
femme, l’orientation sexuelle
des individus peut varier au
cours de la vie, et que si la
majorité des personnes sont
héterosexuelles, une partie
de la population est homosexuelle
ou bi. La question
de l’orientation sexuelle
appartenant à la «sphère
privée». L’enseignement catholique,
des associations
familiales ou encore des politiques
multiplient les communiqués,
les emails, les
pétitions et les menaces de
boycott des livres depuis.
Air France refuse d’expulser
un homosexuel camerounais
(Slate Afrique)
A défaut d’être libre sur le sol
britannique, Joseph Kaute
échappe encore à l’expulsion.
Le 8 août 2011, le site
Air Journal a annoncé que
Air France avait refusé, pour
la troisième fois consécutive,
de rapatrier cet homosexuel
de 43 ans, indésirable sur
les terres de Sa Majesté
Elisabeth II. Le commandant
de l’appareil a refusé
de l’embarquer à l’aéroport
d’Heathrow, jugeant que sa
présence pouvait menacer la
sécurité du vol. Une décision
en partie motivée par les
personnes et associations
venues le soutenir. L’autorité
du commandant étant
indiscutable aux yeux des
lois internationales, le demandeur
d’asile a donc évité
l’expulsion pour la troisième
fois depuis juin 2011. Le cas
de Joseph Kaute n’est pas
isolé. Au Cameroun, les gays
sont visés, depuis 1972, par
l’article 347 qui punit «d’un
emprisonnement de six mois
à cinq ans et d’une amende
de 20.000 à 200.000 francs
toute personne qui a des
rapports sexuels avec une
personne du même sexe».
Obsèques de Rudolf Brazda,
déporté pour homosexualité
(Le Parisien)
Les obsèques de Rudolf
Brazda, dernier survivant
connu des déportés en raison
de leur homosexualité
par le régime nazi, se sont
déroulées lundi à Mulhouse
en présence de représentants
d’anciens combattants
et d’associations gaies. M.
Brazda, décédé mercredi à
l’âge de 98 ans, a été incinéré
au centre funéraire à l’issue
d’une brève et sobre cérémonie
religieuse. Ses cendres
ont ensuite été déposées
au cimetière de Mulhouse,
dans la plus stricte intimité,
auprès de celles de son compagnon,
décédé en 2003.
“Quelles que soient nos
convictions, notre foi en
l’homme ou en Dieu, nous
pouvons faire un bout de
chemin ensemble”, a souligné
le père Léonard Basler
qui dirigeait la cérémonie
rassemblant une quarantaine
de personnes. Il a notamment
cité le “lourd tribut
payé pour son homosexualité”
en évoquant les “32
mois d’enfer” passés dans
le camp de concentration de
Buchenwald