
Roger-Luc Chayer
Le “genre X” est une catégorie utilisée pour reconnaître les identités de genre qui ne correspondent pas exclusivement aux catégories traditionnelles de masculin et féminin. Il offre une alternative aux personnes qui ne se reconnaissent pas dans les normes binaires de genre. Ce terme est souvent utilisé dans les contextes légaux et administratifs pour permettre aux individus de choisir une option autre que masculin ou féminin sur des documents officiels tels que les passeports ou les certificats de naissance. Le genre X vise à favoriser l’inclusion et le respect de la diversité des identités de genre.
La décision de se déclarer “genre X” appartient à l’individu lui-même. C’est une expression de l’autodétermination de l’identité de genre, où une personne choisit une catégorie qui correspond le mieux à sa propre expérience de genre.
Cette décision peut être motivée par le sentiment de ne pas se conformer aux normes binaires traditionnelles de masculin et féminin, ou par une identification avec une identité de genre non binaire ou fluide. Mais attention, le genre X n’est pas reconnu partout dans le monde et pourrait même vous mener en prison… Le “genre X” n’est pas reconnu par tous les pays. Certains pays, notamment l’Australie, le Canada, l’Allemagne, la Nouvelle-Zélande et certains États des États-Unis, ont adopté des politiques permettant l’inscription d’une option autre que masculin ou féminin sur les documents officiels. Cependant, de nombreux pays n’ont pas encore adopté cette reconnaissance et continuent de limiter les options de genre à masculin ou féminin dans leurs documents gouvernementaux.
Parmi les pays qui ne reconnaissent pas le “genre X” sur les documents officiels figurent plusieurs nations où les normes binaires de genre sont fermement ancrées dans la législation et la culture. Des exemples comprennent certains pays d’Asie, du Moyen-Orient et d’Afrique, où les identités de genre non conformes sont souvent stigmatisées ou criminalisées. Ces pays peuvent avoir des politiques strictes qui exigent que les individus se conforment aux catégories binaires de masculin et féminin dans leurs documents d’identité, ce qui peut exclure les personnes non binaires ou transgenres de la reconnaissance officielle de leur identité de genre. La mention du “genre X” sur un passeport peut entraîner des complications lors de voyages dans certains pays, en particulier ceux qui ont des lois strictes ou des attitudes hostiles envers les personnes LGBT+. Bien que cela ne mène pas automatiquement à l’expulsion du pays visité, cela peut entraîner des situations inconfortables, des interrogations par les autorités frontalières ou des traitements discriminatoires.
Dans certains pays où les lois sont très restrictives en matière de genre et de sexualité, la mention de “genre X” sur un passeport pourrait potentiellement mener à des conséquences graves, y compris des arrestations et des peines de prison. Dans ces contextes, les identités de genre non binaires ou transgenres peuvent être criminalisées, et les autorités peuvent considérer la mention de “genre X” comme une violation des lois locales. Les voyageurs sont souvent encouragés à se renseigner sur les lois et attitudes locales avant de voyager dans un pays qui pourrait ne pas reconnaître le “genre X” sur les documents officiels.