Glaxo baisse le prix de ses médicaments anti-sida

 

Par Le National
© Roger-Luc Chayer / Le National

GlaxoSmithKline abaisse le prix des médicaments anti-sida dans les pays pauvres

LONDRES (AFP) – Le groupe pharmaceutique britannique GlaxoSmithKline (GSK) a annoncé lundi de nouvelles réductions, allant jusqu’à 47%, sur le prix de ses traitements du sida à destination des pays les plus pauvres.

Cette nouvelle réduction ramène ainsi le prix du Combivir, le traitement combiné le plus largement recommandé par l’Organisation mondiale de la santé (OMS), à 0,9 dollar par jour, déjà vendu depuis juin 2001 à prix coûtant dans une soixantaine de pays, a précisé GSK dans un communiqué.Cet abaissement du prix coûtant a été rendu possible par des « améliorations du processus de fabrication des traitements et par des économies d’échelle », a précisé le groupe britannique dans un communiqué.Outre le Combivir, GSK a réduit le prix de l’Epivir (3TC) de 45%, à 35 cents par jour, et celui du Retrovir (AZT) de 38%, à 75 cents. »En juin 2001, lorsque nous avons étendu notre programme d’accès (aux médicaments), nous avions promis de continuer à réduire les coûts et de faire bénéficier les patients de ces économies », a rappelé le directeur général de GSK Jean-Pierre Garnier. »Nous l’avons fait en septembre 2002 et aujourd’hui nous tenons de nouveau notre promesse », a ajouté M. Garnier à l’occasion d’une table-ronde sur l’accès à la médecine organisée par les Commissaires européens Pascal Lamy (Commerce) et Philippe Busquin (Recherche).Un important actionnaire de GSK, le fonds de pension américain Calpers, a appelé récemment le groupe pharmaceutique à adopter une attitude responsable face à l’ampleur de la pandémie.Le fonds de retraite des employés de l’Etat de Californie s’inquiétait du « comportement d’entreprise » de GSK et estimait que son attitude face au sida pourrait entacher la réputation du groupe et nuire à la valeur de l’action.En Afrique du sud, le groupe britannique a passé un accord de licence permettant à une firme locale de développer une version générique de l’AZT, mais il n’y a aucun projet à court terme pour étendre cet accord à d’autres entreprises, ou pour couvrir des médicaments comme le Combivir, utilisé en multi-thérapie et que GSK vend beaucoup dans le Tiers-monde.

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