Judiciaire: Ma vie en prison aux USA…

Les programmes de réhabilitation au sein du “Department of Corrections” de Floride sont quasi inexistants. Le principal programme conçu dans le but de punir les détenus consiste à les faire travailler sans rémunération.

Il n’est pas question d’inculquer aux détenus les valeurs du travail et de l’argent, comme pour tout le monde dans une société normale. Les détenus aux États-Unis apprennent que le travail peut être ennuyant, dégradant et surtout pas payant. Refuser de travailler nous conduit directement en détention avec un rapport disciplinaire sur le dos.

Différents emplois sont offerts aux détenus tant aux cuisines qu’à la buanderie, à l’entretien ménager, à la bibliothèque ou au département médical.

Tous ces emplois ne sont pas rémunérés, ne procurent peu ou pas d’avantages et sont considérés comme partie intégrante au plan de réhabilitation du détenu. Le seul emploi qui offre une rémunération est celui d’opérateur de cantine qui rapporte 75$ par mois au détenu.

Les détenus n’ont pas le choix quant au travail qui leur est assigné. Notre emploi est déterminé par l’équipe de classification avec l’objectif de répondre aux besoins de la prison et non de ceux des détenus. Seules certaines limitations physiques peuvent être prises en compte dans la détermination, par exemple une personne ne pouvant rester debout suite à une opération au dos ne sera pas assignée à un poste debout.

Dans mon cas, étant séropositif, j’ai toujours été assigné à un travail d’entretien dans les dortoirs. Maximum une heure par jour plus ou moins. Or, en novembre dernier, la prison décidait de prendre le virage vert et de se lancer dans l’agriculture. Avec neuf autres détenus, on m’a assigné au poste de fermier. Tout se fait à la main en prison par sécurité, inutile de vous dire que le poste est exigeant et vu les effets secondaires liés à ma prise de trithérapie et l’impossibilité d’avoir accès aux toilettes lorsque je suis sur la “terre”, j’ai dû cesser de prendre mes médicaments.

Lorsque j’ai demandé un rendez-vous avec un médecin, vu le risque que je prenais avec ma santé, on m’a répondu qu’il y avait pénurie et qu’une rencontre n’était pas possible sauf si je payais un supplément de 5$ pour un médecin d’un autre programme.

La prison est à cours de médecins lorsque je demande un rendez-vous mais si je paie 5$, no problem! Comme quoi même en prison, “money talks” et comme le disait si bien Bob Gratton, “Les amarécains ils l’ont l’affaire”…

Le travail c’est la santé, pas en prison!

Enfin un
premier
mariage gai en Chine
Par : AFP

L’homosexualité a connu une nouvelle avancée en Chine mercredi avec la publication en “une” du quotidien officiel China Daily d’une photo du premier “mariage” homosexuel dans le pays.

L’union entre Zeng Anquan, un architecte divorcé de 45 ans, et Pan Wenjie, un soldat démobilisé de 27 ans, a eu lieu le 3 janvier dans un bar gay de la ville de Chengdu (sud-ouest). La Chine ne reconnaît toutefois pas les unions homosexuelles.

Le bonheur des jeunes mariés n’était toutefois pas complet, leurs familles ayant refusé d’assister à la cérémonie.

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