
Gay Globe Média
Montréal, le 15 août 2024 – Mercredi le 14 août 2024, hier, Madame Valérie Plante, Mairesse de Montréal publiait sur sa page Facebook le message suivant: « Fugues est plus qu’un magazine; c’est le seul média québécois dédié aux communautés LGBTQ2IA+ francophones. Pour ses 40 ans, nous avons invité son équipe à signer le Livre d’or de la Ville de Montréal. Félicitations au Fugues Magazine pour ses 40 ans de sensibilisation et de lutte pour la justice. Son équipe contribue à faire de Montréal une ville plus inclusive, à combattre la haine et à défendre le respect, la justice et l’égalité. »
Or, Madame Plante savait qu’elle publiait un faux renseignement quant à l’existence exclusive du Magazine Fugues, et elle le faisait en toute connaissance de cause en commettant un geste d’effacement identitaire envers ma propre personne et le média que je dirige soit, le Magazine Gay Globe.
Le Magazine Gay Globe est légalement enregistré au Registre des entreprises du Québec comme média sous le code d’activité 2831 et sous le numéro d’entreprise du Québec 2247724695. Son adresse est à Montréal.
Le Magazine Gay Globe possède ses numéros de taxes qui sont, pour la TPS 803991744 et pour la TVQ 1024110229. Il s’agit d’un groupe média légalement constitué et existant depuis de nombreuses années. Il n’existe que deux médias professionnels s’adressant aux LGBTQ+ au Québec, Fugues et Gay Globe.
Madame Plante et les élus de son parti connaissent bien le Magazine Gay Globe et son éditeur puisque le média participe régulièrement aux conférences de presse de la Mairesse quant il s’agit de sujets pertinents à la mission de Gay Globe et les élus sont régulièrement invités à souligner les événements importants pour les communautés LGBT avec le média qu’il s’agisse de la Journée mondiale contre le SIDA, la journée de lutte contre l’homophobie ou la Fierté gaie à Montréal. L’éditeur entretien même une correspondance écrite avec l’élue de Projet Montréal du secteur où sont établis les bureaux de Gay Globe (Rosemont), Madame Dominique Ollivier, depuis son élection.
Lorsque la Mairesse Plante déclare que notre compétiteur « Fugues est le seul média québécois dédié aux communautés LGBTQ2IA+ francophones », elle ne dit pas la vérité et le fait sciemment, trompant ainsi les Montréalais.
« Lorsqu’on m’a avisé de cette déclaration de Madame Plante hier, j’ai été extrêmement blessé et troublé. En tant que Montréalais et média LGBTQ+, me voir ainsi effacé du portrait municipal est profondément choquant, surtout après avoir été journaliste pour des médias montréalais depuis 1993. Je suis également blessé pour nos lecteurs et partenaires, qui ont le droit de compter sur l’honnêteté de la première élue de Montréal, responsable de reconnaître et de respecter tous les citoyens et entreprises.
Je pense que Madame Plante nous doit des excuses pour cet effacement identitaire, non seulement à mon entreprise et à nos lecteurs, mais aussi à tous les Montréalais qui ont été trompés. », déclare Roger-Luc Chayer, éditeur des divisions du Groupe Gay Globe et musicien classique souvent récompensé et reconnu comme montréalais ayant eu une grande influence culturelle tant au Canada qu’en France.
« Je suis parfaitement conscient que, en tant que média LGBTQ+, Gay Globe a pour mission de publier des dossiers importants sur l’état du Village gai de Montréal. Cependant, il est important de noter que le fait que le média ne soit pas complaisant avec le pouvoir ne signifie pas qu’il mérite d’être effacé. Au cours de ma carrière, j’ai reçu des communications et des reconnaissances de nombreux présidents, premiers ministres, maires, ainsi que des félicitations de personnalités internationales, dont Sa Majesté la Reine Élisabeth II. L’attitude de Madame Plante est punitive et ne devrait pas avoir sa place dans une société juste et démocratique qu’elle a le devoir d’incarner en tant que Mairesse », ajoute Roger-Luc Chayer.
Qu’est-ce que l’effacement identitaire?
L’effacement identitaire désigne la marginalisation ou la suppression de l’existence et de l’identité d’un groupe, d’une personne ou d’une culture. Cela se manifeste par l’invisibilité dans les médias et la culture populaire, la révision ou l’omission historique, l’assimilation forcée, la discrimination systémique, et le déni de l’identité. Par exemple, un groupe ou une personne peut être exclu des récits historiques, contraint d’abandonner ses pratiques culturelles ou voir ses contributions minimisées. Les politiques et pratiques institutionnelles peuvent également marginaliser un groupe ou une personne, rendant ses membres moins visibles ou influents dans la société. Le déni de l’identité se manifeste par le refus de reconnaître les noms, pronoms, orientation sexuelle ou genre choisis par les personnes. Les conséquences de l’effacement identitaire sont graves tout en perpétuant les inégalités et les injustices sociales.
L’effacement identitaire peut-il être un geste homophobe?
L’effacement identitaire d’une personne homosexuelle peut être considéré comme une forme d’homophobie. L’homophobie inclut non seulement les actes de violence ou de discrimination explicites, mais aussi les comportements et les attitudes qui nient ou minimisent l’identité et les expériences des personnes homosexuelles. Ces actions perpétuent la marginalisation et le stigmate, contribuant à un environnement où les personnes homosexuelles ne se sentent pas acceptées ou valorisées.