CESAR: RÉSULTATS PRÉLIMINAIRES

Par: Roger-Luc Chayer avec la collaboration de Robert-Paul Juster, PhD

En décembre et janvier, nous vous
présentions une recherche du nom de
CESAR dont les objectifs, selon le Centre
d’étude sur le sexe l’allostasie et la
résilience, sont les suivants: « Nous
cherchons à mieux comprendre comment
le sexe et le genre des individus affectent
leur adaptation à la crise de la COVID-19. »
Voilà que le Professeur Robert-Paul Juster,
chercheur responsable de l’étude, nous
communiquait récemment des données
préliminaires fort intéressantes dont voici
l’essentiel.
Depuis le lancement de l’étude en juillet
2020, 3274 personnes, âgées entre 18 et
86 ans (en moyenne 40 ans), ont complété
le sondage.
La plupart des participants habitent au
Canada (74%), avec une majorité de
personnes habitant au Québec (67%). Les
participants internationaux proviennent
majoritairement des États-Unis, de
plusieurs pays d’Europe francophone et de
plusieurs pays d’Afrique francophone.
L’identité de genre des participants est
répartie comme suit: 607 hommes (23,7%),
1813 femmes (70,9%), 9 personnes
bispirituelles ou d’identité de genre
autochtone (0,4%) et 127 personnes nonbinaires
(5,0%).
Au niveau de l’orientation sexuelle, les
participants s’identifient comme suit: 1619
sont hétérosexuels (63,4%), 179 sont
principalement hétérosexuels (7,0%), 188
sont bisexuels ou pansexuels (7,4%), 102
sont principalement gais/lesbiennes
(4,0%), 367 sont gays/lesbiennes (14,4%),
40 sont asexuels (1,6%) et 59
correspondent à une autre orientation
sexuelle (2,3%).
Les résultats préliminaires suggèrent que
les symptômes de dépression et d’anxiété
chez les participants diffèrent selon leur
sexe assigné à la naissance, leur identité
de genre et leur orientation sexuelle. Plus
précisément, les symptômes de dépression
et d’anxiété sont les plus prononcés chez
les personnes de sexe assigné femme à la
naissance, chez les personnes de genre
non-binaires et chez les personnes
bisexuelles, pansexuelles, asexuelles et
d’orientation sexuelle autre. L’équipe de
recherche est très reconnaissante du
temps et de l’énergie que les participants
ont accordé à cette étude. Tout
particulièrement, elle apprécie la
contribution des organisations issues de la
communauté LGBTQ+ qui permettent d’en
apprendre davantage sur l’expérience de la
pandémie chez les personnes de minorités
sexuelles et de genre.
« Nous voulons toujours en apprendre
davantage sur l’expérience des personnes
de sexe assigné homme à la naissance,
des personnes âgées et des personnes de
la diversité de genre. En effet, nous
cherchons à avoir un portrait global de la
population et en apprendre plus sur les
réalités particulières des personnes selon
leur sexe, leur genre et leur âge. »
Les personnes intéressées à participer à
l’étude et à contribuer à mieux représenter
leur tranche de société courent la chance
de gagner un des dix prix de 100$. Elles
peuvent le faire en suivant le lien du
bandeau en page 17, ou celui-ci:
https://bit.ly/2CfcHnM

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