DENIS CODERRE A RÉCOLTÉ EXACTEMENT CE QU’IL A SEMÉ!

Photo de Denis Coderre
Photo de Denis Coderre

Par Roger-Luc Chayer / Photo Le Devoir

Gayglobe.net

Dès le début de la campagne, les montréalais avaient bon espoir que le candidat Coderre puisse sauver la ville et la remettre dans le droit chemin en ne permettant plus les abus sur les automobilistes et dans la gestion globale des finances.

Mais c’était sans compter sur un élément fondamentalement mauvais de son plan: Lui-même!

Arrogant, impoli, menaçant, Denis Coderre a beau nous jurer qu’il avait changé, qu’il avait compris les montréalais et qu’il ne reviendrait pas sur son passé, son naturel est réapparu plus vite qu’une balle de revolver.

Lors du lancement de sa campagne, je lui écrivais le 3 mai de cette année pour lui dire: « J’ai bien suivi votre évolution depuis la dernière élection et votre désir de fairedifféremment, de faire mieux les choses pour Montréal.

Je sais que nos relations s’étaient dégradées vers la fin de votre premier mandat comme Maire, mais comme dans toute chose, il est important d’évoluer, ce que je fais aussi de mon côté. Le plus important pour moi, c’est que vous soyez juste et équitable. » AUCUN ACCUSÉ-RÉCEPTION NI LA MOINDRE RÉPONSE.

Déjà là, son impolitesse était flagrante, et je ne parle pas du savoir-vivre le plus élémentaire. Grincheux, revanchard? C’est sa nature.Ensuite, quand le Magazine Gay Globe l’a contacté pour lui offrir un espace au bénéfice des lecteurs, comme je l’avais aussi fait à Projet Montréal de Valérie Plante, aucune réponse.

Mais là où Denis Coderre a creusé sa tombe, c’est au fil des entrevues et des débats. Fort de sa voix testiculaire, il répondait souvent avec mépris aux questions au point où j’avais presque honte de l’entendre.

Par exemple, vendredi dernier, en débat sur les ondes du 98,5FM, parlant du Président d’Air Canada et de son refus de parler français, M. Coderre a répondu à Arcand « on va lui montrer… »!

Mais c’est une menace? Le ton utilisé aurait pu être celui d’un mafieux en train d’organiser un règlement de comptes. Sur le coup, je me suis dit « Il vient de se tirer dans le pied celui-là, ça va lui coûter cher ».

Mais sa défaite ne vient pas seulement de lui. Où étaient les montréalais aux bureaux de votes? Tout avait été mis en place par la ville pour susciter une participation élevée. Vote par correspondance, par anticipation et deux jours de votes en personne.

Hier, partout à Montréal et durant toute la journée, il n’y avait personne. Le taux de participation n’a jamais été aussi bas à une élection municipale, Madame Plante a, dans les faits, été élue par moins de 20% des électeurs.

UNE HONTE surtout de la part de ceux qui ont subis, selon eux, des catastrophes impensables avec les fermetures de rues, les stationnement en moins, les obstructions routières continuelles, sans parler du secret sur les finances de la ville.

Alors dansez maintenant!!!

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

12 + treize =