«Science, VIH et COVID-19: des perspectives»
Un événement organisé en marge de la Réunion de haut niveau des Nations Unies sur le VIH/sida qui se tient à New York et en ligne du 8 au 10 juin s’est penché sur les ressources scientifiques pertinentes pour la nouvelle stratégie et les nouveaux objectifs mondiaux de l’ONUSIDA, ainsi que sur les changements au sein de l’environnement scientifique qui accompagneront le monde jusqu’en 2030, l’année à laquelle devra être atteint l’Objectif de développement durable pour mettre fin au sida.
Face à la complexité et à la nature protéiforme de la riposte mondiale au sida, la science demeure une force indéfectible qui modèle et adapte la réponse mondiale. La science joue par ailleurs un rôle similaire dans l’autre pandémie actuelle : la COVID-19. L’événement a été l’occasion d’échanger sur le rôle de la science et de passer en revue les thèmes scientifiques majeurs et émergents qui influenceront la trajectoire de la pandémie de VIH à l’approche de 2030.
La Réunion de haut niveau des Nations Unies sur le sida se termine avec une déclaration politique forte et de nouveaux objectifs ambitieux à atteindre d’ici 2025
Après des semaines de discussions sérieuses la Réunion de haut niveau 2021 de l’Assemblée générale des Nations Unies sur le VIH/sida est en train de s’achever à New York, aux États-Unis d’Amérique. Les États membres des Nations Unies ont adopté un nouveau texte ambitieux et réalisable, la Déclaration politique sur le VIH et le sida : Mettre fin aux inégalités et agir pour vaincre le sida d’ici à 2030.
Cette déclaration repose sur des données probantes et les droits humains, et servira de feuille de route importante pour faire avancer la riposte mondiale au VIH au cours des cinq prochaines années. Des avancées importantes ont été réalisées dans la déclaration politique 2021. Il s’agit notamment de nouveaux objectifs visant à garantir que 95 % des personnes exposées au risque d’infection au VIH utilisent des services de prévention combinée du VIH, d’accorder une plus grande importance à la prestation de services par les communautés (y compris un objectif visant à garantir que 80 % des services pour les populations clés sont fournis par les communautés), et d’un engagement pour mettre fin aux inégalités, allant bien au-delà de l’Objectif de développement durable, Réduire les inégalités.
La Réunion de haut niveau sur le sida a été convoquée par le président de l’Assemblée générale, et les ambassadeurs d’Australie et de Namibie ont mené les négociations sur la Déclaration politique au titre de cofacilitateurs. 193 États membres ont siégé pendant trois jours. On a compté 14 présidents, cinq vice-présidents et quatre premiers ministres parmi les intervenants, et de nombreux dignitaires de haut niveau ont également participé aux tables rondes thématiques et aux 30 événements du programme-cadre égrainés au fil de la semaine.