Roger-Luc Chayer
Lady Di, devenue Princesse Diana, avait été dès le début de la pandémie du VIH/SIDA, très intéressée à faire tomber les tabous liés à cette maladie et surtout au fait que les personnes atteintes étaient sujettes à de nombreuses discriminations au travail, dans les familles et dans la société en général. Il faut dire que jusqu’à la découverte de la trithérapie, le public en général avait très peur du mot SIDA, ne sachant pas toujours comment la maladie se propageait.
En associant son nom et son image au VIH/SIDA, Diana a fait mieux connaître la condition et a fait évoluer l’opinion publique mondiale vers une plus grande compréhension des personnes atteintes. Elle a été une des premières personnalités publiques, avec Céline Dion, Doris Day ou Elizabeth Taylor, à serrer la main d’une personne atteinte en 1987. Elle inaugurait d’ailleurs la même année la première unité VIH/SIDA à l’hôpital Middlesex de Londres. Une première en Grande-Bretagne. En 2023, la stigmatisation existe toujours face au VIH. Récemment, du personnel médical au Québec a refusé un transport hospitalier à une personne atteinte qui en est décédée. Comme quoi les actes comme ceux de la Princesse Diana sont encore nécessaires.